dc.description.abstract | La gestion des ressources en eau dans nos Etats
est de plus en plus difficile ces derniers temps en
raison de la fréquence et de l'intensité des
sécheresses. Le Sénégal, comme la plupart Etats
tropicaux, a connu une alternance de périodes
humide et sèche. Dans ce contexte climatique de
plus en plus perturbé par les activités
anthropiques, il est indispensable d’analyser les
épisodes secs sur différents domaines climatiques,
à diverses échelles temporelles et par divers
indices en vue de proposer aux populations des
mesures d’atténuation ou d’adaptation en matière
de gestion de l’eau. Dans cet article, les données
pluviométriques de six stations localisées dans les
trois domaines climatiques ont été analysées.
L’analyse a utilisé et comparé les valeurs de l’indice
logarithme décimal des déviations pluviométrique
(IDP), l’indice des anomalies pluviométriques (IAP)
et l’indice standardisé de précipitations (ISP)
calculés pour des échelles de temps de 5 ans, de 25
ans et de 50 ans. Les résultats indiquent que les
sécheresses les plus remarquables de par leur
intensité, leur durée et leur fréquence se sont
produites durant les décennies 1970 et 1980 quel
que soit l’indice, l’échelle de temps et le domaine
climatique considéré. Ces épisodes secs ont atteint
leur paroxysme en 1972 et 1983 avec des
sécheresses d’une sévérité extrême. Les domaines
climatiques sont bien affectés par la sécheresse,
mais à des degrés divers. En outre, il ressort que
l’indice ISP et l’échelle de temps à long terme
semble les mieux appropriés pour décrire avec plus
de précisions les épisodes secs au Sénégal, et le
domaine sahélien continental le plus touché.
Mots-clés : changement climatique, sécheresse,
indice logarithme décimal des déviations
pluviométrique, indice des anomalies
pluviométriques, indice standardisé de
précipitations. | en_US |