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dc.contributor.authorDiatta, Eliane
dc.date.accessioned2024-08-20T11:54:46Z
dc.date.available2024-08-20T11:54:46Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2159
dc.description.abstractLes zones côtières sont des régions très fréquentées, subissant une forte pression due aux aléas naturels. L’érosion côtière, qui constitue aujourd’hui le plus grand problème auquel les littoraux sont confrontés, reste un phénomène complexe. Ce projet de mémoire, financé par la Direction de l’Environnement des Établissements Classés (DEEC) dans le cadre de son projet de Gestion Intégrée des Zones Côtières (GIZC), a pour objectif principal de comprendre le processus d’érosion sur le littoral de la Casamance, en particulier les îles de Diogué et de Carabane, situées à l’embouchure du fleuve, afin d’identifier des solutions de protection de la côte en fonction de la dynamique du milieu. Pour atteindre cet objectif, deux objectifs spécifiques (OS) ont été définis. Le premier OS est d’analyser la variabilité temporelle de l’évolution morphologique du processus d’érosion. Le deuxième OS est d’identifier des solutions de protection de la côte. Ainsi, pour répondre à ce processus d’érosion, les méthodologies des levés topographiques au DGPS et de l’analyse granulométrique ont été adoptées. De plus des recherches ont été effectuées sur le milieu grâce aux études antérieures. Les levés topographiques permettent donc de quantifier les changements dans la forme de la plage notamment l’érosion et l’accrétion. L’analyse granulométrique quant à elle permet donc de déterminer la composition granulométrique et de comprendre les processus récents du milieu. Les résultats obtenus montrent une dynamique distincte du processus d’érosion sur les deux sites d’étude. À Diogué le volume de sédiment le plus important perdu au niveau de l’unité estran du profil 6 est 66m3/ml soit un taux de 16,517(m3/ml)/mois alors que le dépôt de sédiments le plus important est 6, 117m3/ml soit un taux de 1,529 (m3/ml)/mois (estran de P1) en l’espace de quatre mois. À Carabane, la perte la plus importante est de 21, 546m3/ml sur l’estran du profil 5 soit un taux de 5,3865 (m3/ml)/mois alors que le dépôt le plus important est de 2, 729m3/ml soit un taux de 0,68225 (m3/ml)/mois (estran de P4) pour la même période. Ceci montre que la dynamique du processus d’érosion est beaucoup plus marqué à Diogué qu’à Carabane. De plus, les paramètres granulométriques indiquent que la zone de Diogué est un environnement à forte énergie,contrairement à Carabane, qui est un environnement à faible énergie. Il est également noté que la majeure partie des sédiments est transportée en suspension étant donné que le milieu est majoritairement constitué de sable moyen et fin. Cette étude présente des limites dans la mesure où les données hydrodynamiques pendant la période d’étude n’ont pas été obtenues mais aussi les différentes mesures ne couvrent pas toute l’année. Cependant, les résultats obtenus mettent en évidence l’urgence de mettre en place des solutions de protection. Pour une bonne surveillance et une meilleure gestion des côtes, il est suggéré de mener une étude basée sur un renforcement des observations et l’utilisation d’outils de modélisation pour mieux comprendre les processus.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectÉrosion côtièreen_US
dc.subjectLittoralen_US
dc.subjectCasamanceen_US
dc.subjectDioguéen_US
dc.subjectCarabaneen_US
dc.titleErosion côtière sur le littoral de la Casamance : cas des îles de Diogué et Carabaneen_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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