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dc.contributor.authorBadji, Abdou
dc.date.accessioned2023-02-17T17:36:50Z
dc.date.available2023-02-17T17:36:50Z
dc.date.issued2022
dc.identifier.issn2706 - 6312 / 2708 - 0633
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/1697
dc.description.abstractDans cette perspective, l’objectif majeur de ce travail est de montrer l’idée selon laquelle le bukut, étant une survivance des religions de terroirs ou traditionnelles qui n’ont plus d’adeptes dans la zone à cause des religions révélées que sont le christianisme (le catholicisme) et l’islam1 , est un processus émanant de représentations sociales et de pratiques divinatoires et rituelles qui entérinent le passage des initiés à l’âge adulte. Dans le Boulouf (l’arrondissement de Tendouck, département de Bignona), personne ne fixe le moment de l’organisation du rite initiatique de bukut. C’est plutôt le « fétiche2 » de bukut qui le signale à travers des indices pouvant être déchiffrés par les seuls initiés prêtres et sages qui ont des connaissances et aptitudes « occultes ». En jouant pleinement leur rôle dans le processus de l’organisation du bukut, ces derniers n’ont point manqué d’homologuer le mythe fondateur et les ancêtres en vue de renforcer les rapports des vivants avec le milieu, par l’exécution des rituels qui accompagnent les signes annonciateurs du déroulement de l’initiation. Ces « esprits surnaturels », désignés sous le nom de divins et d’ancêtres, sont le relais de la relation de dépendance qui existe entre le Diola et la nature. À cette occasion, les ancêtres reçoivent de nombreuses offrandes de la part des vivants et, après, ils intercèdent à leur faveur auprès d’Ata-Émit (Dieu). Le décèlement des signes annonciateurs ou des critères de fixation qui constituent les éléments permettant de déclencher le processus de bukut est suivi de pratiques divinatoires et de rituels qui, n’étant pas identiques à tous les villages, engage solennellement la communauté dans l’organisation irréversible des rituels du bukut. En principe, ces rites ou rituels s’achèvent par une séance de danses où l’on note la présence massive des femmes de tout âge qui chantent et dansent avec les hommes à l’honneur des futurs initiés. Toutes les couches sociales participent à cette séance de danses.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisheren_US
dc.relation.ispartofseriesAkofena, Revue scientifique des Sciences du Langage, Lettres, Langues & Communication;Vol.2/No 005 - février 2022, pp 03-14
dc.subjectBukuten_US
dc.subjectBois sacréen_US
dc.subjectRiteen_US
dc.subjectBouloufen_US
dc.subjectFuturs initiésen_US
dc.titleCasamance : les critères ou la décision d’organiser l’initiation de bukut en pays Joola du Bouloufen_US
dc.typeArticleen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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