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dc.contributor.authorBasséne, Estelle Antoinette Asseugh
dc.date.accessioned2023-01-30T12:44:12Z
dc.date.available2023-01-30T12:44:12Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/1672
dc.description.abstractINTRODUCTION Les mutilations génitales féminines constituent un problème de santé publique. L’objectif général de notre étude était d’évaluer les associations entre les mutilations génitales féminines et les infections sexuellement transmissibles ou à transmission congénitale habituellement recherchées chez les parturientes au niveau des régions de la Casamance dans le Sud du Sénégal. MÉTHODOLOGIE Nous avions mené une étude de cohorte rétrospective, du 13 Mai 2019 au 23 Janvier 2020 en Casamance, incluant toutes les parturientes âgées d’au moins 18ans et sans risque évident de dystocie. Les données étaient recueillies sur un questionnaire puis saisies et analysées à l’aide du logiciel Epi info version 7.2.3.1. RÉSULTATS Nous avions colligé 794 parturientes dont 506 mutilées. L’âge moyen de nos parturientes était de 26ans, avec des extrêmes de 18 à 43ans. La majorité étaient mariées (87,9%), femmes au foyer (72,3%) et Musulmanes (98,4%). Les ethnies les plus représentées étaient les Poulhars (32,7%), les Diolas (25,7%) et Mandingues (21,1%). Elles ignoraient leur statut dans 36% des cas et ne savaient pas à quel âge elles ont été excisées dans 64,7% des cas. Celles qui le savaient l’on subi entre 1 et 5 ans (52,8%), en groupe sans cérémonie (28,5%) et par une femme reconnue (43,8%). Les différents types OMS de MGF était représentés comme suit : II (50%), I (46,2%), III (3,4%) et IV (0,4%). La prescription d’antibiotiques en peri-partum était significativement plus élevée dans le groupe des mutilées (OR =3,5 ; p= 0,014), de même que l’infection néonatale (p= 0,0042) plus représentée dans le groupe des mutilées (5,5 vs 1,1%) avec un OR=1,58 [0,49 -5,01]. La mortinatalité était de 80 pour 1000 nouveau-nés chez les mutilées contre 35 pour 1000 nouveau-nés chez les non mutilées (p=0,02). Une infection à VIH/SIDA était retrouvée chez 3 parturientes (0,4%) toutes mutilées et la prévalence de l’hépatite (2,7%), de la syphilis (0,2%); la rubéole (0,1%) ; la toxoplasmose (0,2%). Aucune différence significative n’a été notée entre les deux groupes sur le plan de la prévalence de ces infections. CONCLUSION La mutilation génitale féminine est fréquente chez les parturientes en Casamance. Elle est associée à une infection néonatale et une prescription plus fréquente d’antibiotiques aux parturientes.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectMutilations génitales fémininesen_US
dc.subjectInfections associéesen_US
dc.subjectParturientesen_US
dc.subjectCasamanceen_US
dc.titleComplications infectieuses associées aux mutilations génitales féminines : étude d'une cohorte rétrospective de 794 parturientes en Casamance (Sénégal)en_US
dc.typeThèseen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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