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dc.contributor.authorKodia, Auréole de l’Horeb
dc.date.accessioned2022-07-26T08:56:59Z
dc.date.available2022-07-26T08:56:59Z
dc.date.issued2022
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/1580
dc.description.abstractObjectif : Les Mutilations Génitales Féminines sont des pratiques qui n’apportent pas d’avantages sur le plan médical. L’objectif général de notre étude était d’évaluer les conséquences de la pratique sur la marche de l’accouchement et du post-partum. Patientes et Méthodes : Nous avions mené une étude de cohorte rétrospective, multicentrique, sur une période de 7 mois s’étendant de Juin 2019 à Décembre 2019. L’unité statistique était une parturiente à terme portant une grossesse mono-fœtale non compliquée sans dystocie identifiée. Nous avions opté pour une méthodologie analytique et comparative afin d’obtenir des résultats d’une fiabilité satisfaisante. Résultats : Nous avions recruté 794 parturientes durant la période d’étude, avec une prévalence de 64,23%. Le profil le plus rencontré était celui d’une parturiente d’environ 25,9 ans, portant une mutilation de type I ou II, mariée, paucigeste et paucipare, ayant 1 à 2 enfants, résidant en zone rurale, musulmane, d’ethnie peulh, mandingue ou diola, instruite mais sans emploi. Parmi les parturientes mutilées, la majorité évoquait des raisons socio-culturelles pour justifier la pérennité de la pratique. L’opération se déroulait le plus souvent en groupe, sans cérémonie, et la majorité ignorait l’âge au moment de l’opération. La quasi-totalité des parturientes avaient bénéficié d’au moins 4 CPN de qualité, réalisées par des sage-femmes. Les parturientes enquêtées présentaient un état hémodynamique stable et avaient toutes accouché par voie basse avec un petite proportion d’aide à la ventouse. Leur accouchement avait été pris en charge par un personnel qualifié. Les antécédents obstétricaux ainsi que les données des examens général et obstétrical étaient comparables dans les deux groupes. La durée du travail avait été similaire dans les 2 groupes sans lien statistiquement significatif. Le modelage de la tête présentait un OR à 2,4 en faveur des parturientes mutilées. Les complications du postpartum à type d’hémorragies et de déchirures avaient été rencontrées majoritairement chez les parturientes mutilées sans liaison statistiquement significative. Les parturientes mutilées présentaient un risque infectieux car elles avaient 5,4 fois plus le risque de se voir prescrire une antibiothérapie. Nous n’avions pas noté de lien statistiquement significatif entre la présence de mutilation chez la mère et la survenue d’asphyxie périnatale, de traumatisme, ou de décès chez le nouveau-né. Par ailleurs, le refus de la contraception était 1,8 fois plus fréquent chez les parturientes mutilées. Conclusion : Les facteurs socio-démographiques liés à la Mutilation Génitale Féminine se dessinent bien au décours de cette étude. Les complications sont à redouter, cependant elles sont palliées lorsque l’accouchement est pris en charge par un personnel qualifié.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectMutilation Génitale Féminineen_US
dc.subjectComplications obstétricalesen_US
dc.subjectCasamanceen_US
dc.titleÉtude rétrospective des conséquences obstétricales liées aux mutilations génitales féminines en Casamance (Sénégal)en_US
dc.typeThèseen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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