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dc.contributor.authorCamara, Boubacar
dc.date.accessioned2022-02-09T10:49:09Z
dc.date.available2022-02-09T10:49:09Z
dc.date.issued2018
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/1401
dc.description.abstractEn Casamance, les parcs agroforestiers à Faidherbia albida (Del.) Chev.et Elaeis guineensis Jacq. ont toujours été associés à la riziculture pluviale. Cette riziculture est entravée par la variabilité climatique mais aussi la baisse de la fertilité des sols, la micro-parcellarisation, l'érosion et le sous équipement agricole. Ce travail a pour objectif de caractériser les parcs agroforestiers à E. guineensis et F. albida et d’étudier leurs influences sur la productivité du riz pluvial. Pour ce faire, 205 relevés de végétation de 50 m X 50 m ont été réalisés dont 90 placettes au niveau des parcs à F. albida, et 115 au niveau des parcs à E. guineensis. Dans chaque placette, les paramètres tels que la hauteur des arbres, le diamètre des troncs, le diamètre croisé du houppier, la régenération, la mortalité ont été évalués. Le tableur Excel et le logiciel R version 3.4.2 ont été utilisé pour des analyses de variance afin de mettre au clair l’influence des deux espèces sur la croissance et la productivité du riz. Des enquêtes ethnobotaniques, des entretiens, des discussions informelles et des focus group ont été utilisés pour determiner la valeur d’usage des espèces et le facteur consensus informateur afin d’appréhender la perception communautaire de l’importance des ligneux. Il ressort des résultats que le parc à F. albida est constitué de 39 espèces appartenant à 34 genres relevant de 17 familles botaniques. Il présente une structure en «L» typique d’un peuplement jeune (34,50 %). Le parc à E. guineensis comporte 81 espèces réparties en 66 genres relevant de 26 familles botaniques, avec une allure en «J» caractéristique des parcs à faible effectif de jeunes sujets (28 %). Pour ce qui est de l’effet des arbres sur le riz, l’analyse de sol montre que les espèces et la distance de prélèvement présentent toutes des différences significatives sur la matière organique et la teneur en carbone organique (p < 0,05) et aucune différence sur la teneur en azote (p > 0,05). Cependant, la distance de prélèvement a des effets positifs sur tous les paramètres de croissance et le rendement (p < 0,05) contrairement à l’effet espèce qui ne présente pas de différence significative sur le tallage et le rendement. La biomasse totale est plus importante à sous les arbres (R/2) qu’en dehors (2R) (2,94 kg/m² contre 1,58 kg/m² pour F. albida et 1,99 kg/m² contre 1,36 Kg/m² pour E. guineensis) avec R le rayon du houppier. Le nombre de talles est plus élevé à R/2 (21 talles) comparé à 2R (16 talles pour E. guineensis et 15 talles pour F. albida). Cette tendance est valable pour le rendement avec 5,66 t/ha à R/2 contre 3,06 t/ha pour F. albida et 4,70 t/ha à R/2 de E. guineensis contre 3,23 t/ha à 2R. Les tiges de riz sont également plus haut à R/2 qu’en 2R avec respectivement 105,13 cm contre 84,36 cm pour F. albida et 90,75 cm contre 78,42cm pour E. guineensis. Concernant la perception communautaire sur les parcs, les principales catégories d’usages rencontrées dans les parcs sont : l’alimentation humaine, le fourrage, la pharmacopée, la fertilisation des terres, le bois d’œuvre, de chauffe et de service, les usages cultuels et la fabrication de corde et de savon.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectAgroforesterieen_US
dc.subjectBiodiversitéen_US
dc.subjectRendement agricoleen_US
dc.subjectFaidherbia albida (Del.) Chev.en_US
dc.subjectRiziculture pluvialeen_US
dc.subjectBasse casamanceen_US
dc.titleCaractérisation agro-écologique et socio-économique des parcs agroforestiers à Alaeis guineensis jacq. et Faidherbia albida (Del.) Chev. et leurs influences sur la productivité du riz pluvial en basse Casamance.en_US
dc.typeThèseen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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