dc.description.abstract | Introduction. La polykystose rénale autosomique dominante (PKRAD) est la
néphropathie héréditaire la plus fréquente au monde. Le but de notre étude était de décrire
les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et
évolutives des cas de PKRAD en milieu semi-urbain au Sénégal. Matériels et méthodes.
Il s’agissait d’une étude prospective, multicentrique, transversale s’étendant sur 3 ans du
01 janvier 2015 au 31 décembre 2017. Ont été inclus dans l’étude, tous les patients
hospitalisés ou reçus en consultations, dans trois services de néphrologie pour une
PKRAD et âgés de plus de 15 ans. Résultats. Au cours des 03 années d’étude, 25 cas de
PKRAD ont été colligés soit une prévalence de 0,30%. L’hypertension artérielle était
présente chez tous nos patients. De gros reins palpables étaient retrouvés chez 22 patients
(88%) suivis des douleurs lombaires chez 21 patients (84%). Seize patients soit 64%
avaient une insuffisance rénale chronique. Les kystes extra-rénaux se trouvaient
essentiellement au niveau du foie chez 8 patients soit 32 %. Le taux d’hémoglobine moyen
était de 9,91 g/dl. Une étude génétique a été réalisée chez 2 patients (8%) et a confirmé
une mutation du gène PKD1. Quatre patients (16%) ont bénéficié de l’hémodialyse
chronique. Un seul patient a bénéficié d’un traitement à base de Vaptan (4%). L’évolution
était marquée par la survenue de 4 décès soit 16%. Conclusion. La PKRAD chez les sujets
noirs africains n’est pas rare et probablement sous-diagnostiquée. | en_US |