Modélisation des propriétés électriques d’une couche anti-réfléchissante ZnO(n) sur le silicium Si
Abstract
Ce travail de mémoire a pour finalité la modélisation des propriétés électriques d’une cellule au
silicium avec une couche antireflet texturée de forme pyramide inversée. Pour cela nous avons
combinés les effets positifs à savoir la texturation et la passivation de la couche antireflet du
ZnO(n). La cellule solaire est de type ZnO(n)/Si(n)/Si(p). Nous prenons en compte une large
bande de longueurs d’ondes incidentes allant de 300,00 nm à 1200,00 nm, avec un éclairement
incident constant de 0,10 W.cm-2
, sous la condition standard AM1.5G et avec une réflectance
de 5 %. La simulation avec le logiciel PC1D (Personnel Computer One Dimensionnel) montre
que ce type de cellule solaire peut avoir un rendement théorique de 24,70 %, un facteur de
forme de 85,49 % pour une épaisseur de 300,00 μm. Une bonne optimisation des paramètres
fondamentaux comme le taux de dopage, l’angle de texturation du ZnO, la profondeur de
texture du ZnO et l’épaisseur permettent d’améliorer les paramètres électriques de la cellule.
En effet, la concentration optimale du silicium dopé P et N est respectivement de 7,72x1016
at.cm-3
et 1,39x1017 at.cm-3
alors qu’une forte concentration de 2,20x1019 at.cm-3
est nécessaire
pour la couche d’oxyde de zinc (ZnO). Une étude comparative de nos résultats avec ceux de la
littérature montre que la couche antireflet joue un rôle fondamental pour l’amélioration des
performances des dispositifs photovoltaïques. Dans la littérature une étude sans couche
antireflet a été faite ; un rendement de 16,40 % a été obtenu. La simulation nous a permis
d’obtenir un rendement de 24,70 % avec une couche antireflet pour une épaisseur de 0,015 µm
du ZnO(n). Dans la littérature, nous avons trouvé un rendement de 19,04 % pour une épaisseur
de 0,015 µm du ZnO(n). Les temps de recombinaisons des trous et des électrons étaient réglés
respectivement à τp =10-6 µs ; à τn =10-3 µs et à 100 µs pour la région 1 et région (2, 3). Les
paramètres résultants des cellules solaires ont été mesurés à 300 °K.