Importance socio-économique de Elaeis guineensis Jacq. (Palmier à huile) en Basse Casamance (SENEGAL).
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Date
2017Author
Camara, Boubacar
Sagna, Boubacar
Ngom, Daouda
Niokane, Mamadou
Gomis, Zoe Daba
Metadata
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La Casamance recèle d’énormes potentialités économiques de par
l’importance de ses ressources forestières. Parmi les espèces forestières de la
zone, Elaeis guineensis fait partie des plus exploitées pour ses nombreux
services et produits. Malgré son importance, le palmier à huile connait de
réelles menaces liées à une combinaison de facteurs naturels et anthropiques.
L’objectif général de cette étude est de contribuer à l’évaluation des biens et
services fournis par les parcs agroforestiers en Basse Casamance. Pour cela,
un questionnaire individuel a été administré à un échantillon de 146
personnes (33 à Carounate, 57 à Kabiline et 56 à Kaguite) selon leur secteur
d’activité dans la palmeraie dans chacun des sites correspondant à un taux de
sondage de 5%. Il convient de retenir que la majorité de la population
enquêtée acquiert leurs produits à travers la cueillette (72% à Carounate,
70,97% à Kabiline et 70,21 à Kaguite). Toutes les parties du palmier à huile
sont exploitées par la population locale pour divers besoins. Ainsi les
fréquences les plus importantes sont l’usage dans la construction (100%), la
production d’huile de palme en moyenne (94,87% et la confection de balais
en moyenne (92,97%). La vente des produits du palmier est une source de
revenus non négligeable pouvant fournir jusqu’à 865000F cfa pour l’huile de
palme, 675000Fcfa pour le vin de palme et 280000F cfa pour les balais par
an. C’est pourquoi, selon 90,91% des enquêtés à Carounate, 37,41% à
Kabiline et 45,71% , l’exploitation du palmier à huile occupe la deuxième place, après l’agriculture, dans leurs activités. C’est donc tout l’intêret de conserver durablement ces systémes séculaires.