Système rizi-piscicole associant Oryza sativa L. et Oreochromis niloticus L. dans la ferme de l’UGB (Saint louis, Sénégal).
Abstract
Dans le cadre de la recherche de solutions pour la satisfaction des besoins en riz et en poissons
de la population sénégalaise qui augmente chaque année, l’intégration de la pisciculture à la
riziculture est un exemple typique pour cultiver du riz et élever des poissons sur une même
surface et répondre à l’insuffisance alimentaire. Les objectifs de cette étude sont d’établir les
relations riz-poissons, réduire les pesticides et les engrais et voir les rendements avec les
différents traitements (SF, FM et FO). Des essais ont été menés dans la ferme de l’Université
Gaston Berger de Saint-Louis dans six étangs de 16 m2
chacun avec la variété sahel 177 et 25
alevins de Oreochromis niloticus /étang. Les résultats rizicoles ont montré que les meilleures
croissances en hauteur (104,79 cm), nombre de talles par mètre carré (299 T/m2
), nombre de
panicules (110 Pa/m2
) et le poids de 1000 grains (21,02 g) ont été obtenues avec le traitement
fertilisation minérale (FM) alors que les résultats piscicoles ont montré un gain de poids
journalier (GPJ) est sensiblement égale aux traitements sans fertilisation (SF) et fertilisation
minérale (FM) respectivement 0,86 et 0,84 g/j. Aussi les résultats montrent que la rizi pisciculture avec fertilisation minérale (FM) a le rendement le plus satisfaisant à la fois pour le
riz et pour le poisson avec 3,7 t/ha de riz paddy et une biomasse finale de poissons de 1707,5 g
soit 1067 kg/ha de poissons contrairement aux traitements fertilisation organique (2,3 t/ha et
1352,7g) et sans fertilisation (2,2 t/ha et 1534,7 g). Par ailleurs, les meilleurs rendements pour
le traitement fertilisation minérale peuvent être expliqués par le fait que l’utilisation de
fertilisants minéraux accroît significativement le rendement ainsi que les paramètres de
rendement et de croissances des plants de riz.