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dc.contributor.authorThiandoum, Adama
dc.date.accessioned2021-10-18T08:39:59Z
dc.date.available2021-10-18T08:39:59Z
dc.date.issued2020
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/895
dc.description.abstractDans ce rapport de stage, nous intéressons aux potentiels risques climatiques en Casamance. L’objectif est d’utiliser la pluie satellitaire haute résolution (0.05° X 0.05°) du « Climate Hazards group InfraRed Precipitation with Stations » (CHIRPS) de 1982 à 2018, la température issue des ré-analyses ERA5 du Centre Européen pour les Prévisions Météorologiques à Moyen Terme (CEPMMT) sur la période 1979- 2018 et les sorties de 4 modèles climatiques régionaux (MCR) du programme COordinated Regional climate Downscaling Experiment (CORDEX), pour évaluer les changements futurs proches (2038- 2067) de précipitations et températures sous deux scénarios d'émission de gaz à effet de serre RCP4.5 et RCP8.5, et ainsi donc caractériser les niveaux de risques climatiques potentiels sur certains secteurs économiques clés telle que l'agriculture l’hydrologie et la santé en Casamance. L'analyse des changements des indices climatiques extrêmes tels que la durée maximale des séquences consécutives sèches (CDD), la quantité de précipitation cumulée sur 5 jours (RX5DAY), le pourcentage de précipitation dû à des événements pluvieux correspondant au 95e centile (R95PTOT), montre que les modèles MPI-REMO, DMI-HIRHAM et RCA4 (excepté KNMI-RACMO) prévoient une augmentation de ces événements pluvieux exceptionnels sur la partie Sud, la Casamance à l’horizon 2067. Le modèle RCA4 et la moyenne des modèles prévoient des conditions favorables au renouvellement de l’eau des nappes sur l’ensemble de la région de Casamance avec des taux importants en basse et haute Casamance sous les scenarios RCP4.5 et RCP8.5, et donc un niveau de risque relativement faible pour les ressources en eaux. Le modèle KNMI-RACMO projette une bonne source d’infiltration sur la basse et haute Casamance et des risques de tarissement à l’est de la basse Casamance, des risques accrus de disparition des ressources en eau en basse Casamance sont révélé sous le scenario RCP8.5. Le modèle MPI-REMO présente des situations opposées sous les deux scénarios avec un tarissement des aquifères pour RCP4.5 et un renouvellement pour RCP8.5. Une caractéristique inverse est observée avec HIRHAM. L’impact des changements d’indices climatiques sur la culture du riz, montre que lors de la germination que sous le scenario RCP4.5 (RCP8.5), nous observons des risques réels de destruction des plantes de riz à cause d’une augmentation des CDD de 40% à 50% sur toute la Casamance (10% et 30% en basse et haute Casamance et à 40% en moyenne Casamance). La phase de floraison se singularise avec deux niveaux de risques potentiels une insuffisance de précipitation qui pourrait altérer la croissance du riz notamment à l’est de la haute Casamance ; ou bien un surplus de précipitations qui risquerait d’immerger et détruire les germes du riz notamment en basse Casamance. Cependant le scénario RCP8.5 ne prévoit pas de risques majeurs sauf sur la partie est de la haute Casamance. La Casamance présente un niveau de risque sanitaire élevé lié à la chaleur en AMJ et un pic de risque dangereux pour les populations de la Casamance. L’évolution de l’indice de chaleur montre une augmentation nette sur la Casamance, ce qui montre que la Casamance demeure très vulnérable aux changements du climat et sa population iv vulnérable (personnes âgées et enfants) est plus que jamais exposée aux risques sanitaires liés à la chaleur.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectChangement climatiqueen_US
dc.subjectRisques climatiquesen_US
dc.subjectModèles régionauxen_US
dc.subjectIndices extrêmesen_US
dc.subjectCasamanceen_US
dc.titlePotentiels risques climatiques en Casamanceen_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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