dc.description.abstract | Assez nombreux au Sénégal, leur dénominateur commun semble être la situation
de précarité économique des familles d’origine. Cette catégorie bien particulière de
travailleurs, comparée aux autres, mérite à bien des égards qu’on s’attarde sur leur sort. Si un
tel sujet peut être un thème d’étude en géographie ou en sociologie, le droit a également bien
des raisons à s’y intéresser.
Plusieurs raisons peuvent justifier le choix de ce sujet. Parmi celles-ci, il y a d’abord
le fait que, tout travailleur est en protégé par la loi. Mais, malgré leur rôle important sur leurs
lieux de travail (car étant souvent chargés de « tout faire » notamment les tâches les plus
pénibles), les domestiques et gens de maison semblent être laissés à eux-mêmes, dans un état
peu enviable. En effet, les conditions de recrutement, de travail et la fin du contrat des
domestiques et gens de maison attirent l’attention de tout militant des droits de l’homme. Et
on a l’habitude de dire qu’«entre le fort et le faible, c’est la liberté qui opprime et c’est la loi
qui libère ». Cette réflexion permettra de voir si le rôle émancipateur du droit du travail
qualifié de droit du progrès social se confirme avec la règlementation portant sur l’emploi des
domestiques et gens de maison. | en_US |