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dc.contributor.authorDiatta, Bacary Sydi
dc.date.accessioned2021-10-12T08:42:35Z
dc.date.available2021-10-12T08:42:35Z
dc.date.issued2019
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/825
dc.description.abstractDepuis les années 1990, les populations de la moyenne Casamance, plus particulièrement celles du département de Goudomp dénommé Balantacounda ont privilégié la culture de l’anacardier (Anacardium occidentale) par rapport aux autres cultures de rente. Cette culture s’est faite sous forme de parcs agroforestiers. Toutefois ces derniers soulèvent des problématiques sérieuses parmi lesquelles : les faibles rendements, l’impact de l’anacardier sur la fertilité du sol et le maintien de la biodiversité à l’intérieur des plantations. Pour ce faire un diagnostic approfondi de ces parcs a été réalisé dans cinq communes (Goudomp, Djibanar, Samine, Tanaff et Niagha) afin d’identifier les contraintes et les potentiels mais aussi les opportunités offertes. Ce diagnostic a été réalisé en trois étapes : d’abord une enquête au niveau de 208 producteurs pour faire l’état des lieux des parcs, ensuite une analyse de sol sous et hors couvert anacardier pour évaluer l’influence de l’anacardier sur le sol et enfin un inventaire de la flore ligneuse associée à l’anacardier dans les parcs afin d’évaluer son impact sur la productivité. Les résultats de l’enquête ont montré que, la majorité des parcs sont mis en place par semis direct (42%) et 18% par plants issus de pépinière, le reste par les deux méthodes combinées (plantation + semis direct). Les plantations sont âgées. En effet 46% ont un âge compris entre 20 et 30 ans et sont majoritairement localisées dans les zones de plateaux (66%) contre 34% dans les bas-fonds. Le rendement moyen est faible (288kg/ha) comparé à la moyenne en Afrique de l’Ouest (600kg à 1T/ha). Les analyses de sols ont montré que les paramètres physico-chimiques du sol n’ont pas montré de différence significative suivant la distance de prélèvement. Ce qui traduit que l’anacarde n’a pas d’effet négatif sur la fertilité des sols de cultures. Le rapport C/N étant plus élevé sous anacardier à R/2 (14,04) atteste une minéralisation plus rapide sous l’arbre par rapport au substrat hors anacardier à 2R (13,42). La diversité de la flore ligneuse associée à l’anacardier dans les parcs est répartie dans, 16 familles, 31 genres et 34 espèces. La grande famille des Fabacées est la plus représentative avec 09 espèces. Elaeis guineensis Jacq.est l’espèce la plus importante en termes de densité (3 individus/ha) suivi de Parkia biglobosa (Jacq.) R. Br. (0,94 individus/ha) avec la particularité qu’elle est la seule espèce présente dans tous les sites. La richesse spécifique moyenne est environ une (1) espèce/ha et la densité moyenne est de 7 individus/ha. Mais cette moyenne cache une certaine disparité (12individus/ha à Kounayang contre 0,6 individu/ha à Goudomp).Ces résultats ont montré que cette diversité spécifique influence positivement la production de l’anacardier.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectParcs à anacardieren_US
dc.subjectCaractérisation agro écologiqueen_US
dc.subjectFlore ligneuse associéeen_US
dc.titleCaractérisation écologique des parcs agroforestiers à Anacardium occidentale L. dans le Département de Goudomp (Région de Sédhiou / Sénégal)en_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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