dc.description.abstract | L’usage des mines antipersonnel et antichars comme armes de guerre
dans le cadre du conflit en Casamance a favorisé la multiplication des
accidents de mines. Pour l’essentiel, ces accidents ont occasionné, chez
les victimes ayant survécu, l’apparition d’un handicap acquis.
L’objet de cette étude est de démontrer que ce handicap acquis à la
suite des accidents de mines a généré, chez les victimes de mines, un affect
traumatique qui s’exprime à travers un sentiment d’impuissance et une
perception négative de soi. L’étude s’appuie sur une méthodologie
qualitative basée sur l’exploitation d’une série de témoignages recueillis
auprès des victimes de mines à l’aide d’entretiens semi directifs et de
récits de vie. | en_US |