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dc.contributor.authorDiouf, Ndiouga
dc.date.accessioned2025-12-02T10:49:36Z
dc.date.available2025-12-02T10:49:36Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2592
dc.description.abstractCette recherche s’inscrit dans un contexte où les ressources en eau et les écosystèmes fluviaux revêtent une importance cruciale pour les populations locales, tout en faisant face à des défis majeurs de gestion durable En effet, la commune de Ziguinchor située en basse Casamance au sud du Sénégal, est traversée par le fleuve Casamance, qui joue un rôle important dans la vie socio-économique et culturelle des populations locales. La commune de Ziguinchor est dotée d’un Domaine Public Fluvial Naturel (DPFN) qui désigne les cours d'eau, leurs berges et les zones humides associées, qui sont des espaces d'intérêt public. Cependant, ces derniers sont soumis à des pressions croissantes dues à l'urbanisation, aux changements climatiques, à la pollution et aux conflits d'usage; ce qui nécessite une gestion intégrée et durable. À Ziguinchor, l’urbanisation accélérée, alimentée par la croissance démographique, entraîne une forte pression sur les espaces et les ressources fluviales, essentiels aux activités quotidiennes des populations. Par ailleurs, les usages au bord du fleuve se multiplient et entraînent parfois des conflits entre les différents acteurs (pêcheurs, agriculteurs, promoteurs immobiliers, etc.) ; ce qui soulève la question de la gouvernance et de la régulation de ces espaces. Au Sénégal, le domaine public fluvial est régi par des textes juridiques qui encadrent son utilisation et sa protection. Il s’agit de la loi de 1976 portant sur le domaine de l’Etat qui définit les règles d'usage, les droits et les obligations des usagers. Cependant cette loi semble caduque et inefficace car elle souffre d’un manque de clarté dans la délimitation du DPFN, d’une faible sensibilisation des populations aux réglementations et des difficultés de contrôle et de surveillance par les autorités compétentes. Dans cette étude, il est utilisé une méthodologie mixte (données géospatiales et enquêtes terrain par échantillonnage aléatoire simple) pour analyser les usages du DPFN à Ziguinchor et recueillir les perceptions des populations. Avec un taux de sondage de 20 % (188 ménages interrogés), complété par des entretiens et un inventaire exhaustif, les résultats révèlent 47 usages répartis inégalement : 21 à Goumel, 16 à Boudody-Escale et 10 à Cobitene. En terme de superficie, Boudody-Escale domine (61 %, 3,479 ha), suivie de Cobitene (23 %, 1,287 ha) et Goumel (16 %, 0,942 ha). Ces empiètements massifs questionnent l’efficacité de la loi de 1976, exposant un décalage entre réglementation et pratiques locales.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectDomaine de l’Etaten_US
dc.subjectDomaine publicen_US
dc.subjectFluvial naturelen_US
dc.subjectZiguinchoren_US
dc.subjectDynamique spatialeen_US
dc.titleLe Domaine Public Fluvial Naturel (DPFN) de la commune de Ziguinchor : cartographie des usages, cadre règlementaire et perceptionen_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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