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dc.contributor.authorDiatta, Diombraise Gabriel
dc.contributor.directeurHane, Fatoumata
dc.contributor.presidentTine, Youssouph
dc.date.accessioned2025-11-22T13:19:37Z
dc.date.available2025-11-22T13:19:37Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2557
dc.description.abstractLes populations clés pour le VIH au Sénégal comprennent les professionnelles du sexe, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (MSM) et les usagers de drogues injectables (UDI). Bien que la prévalence du VIH parmi la population générale soit faible (0, 3%, CNLS 2023) , elle reste cependant élevée parmi ces groupes (une épidémie concentréee et localiséee). Ainsi, selon, l’ENSC 2019, la prévalence des Professionnelles du Sexe (PS) est de 5,8 %, celle des Hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) : 27,6 %, ELIHoS 2017) et la prévalence des Consommateurs de Drogues Injectables (CDI): 5, 2 % (UDSEN 2011) et 3,7 % (PARECO, 2019). Nos observations empiriques ayant montré que les populations clés sont confrontées à de diverses barrières pouvant les empêcher de bénéficier des services VIH, l’objectif principal de ce mémoire est d’analyser les déterminants de l’accès des populations clés aux services VIH dans le district sanitaire d’Oussouye. La méthodologie se base sur une approche qualitative combinant observations et entretiens individuels. Trente-trois (33) entrevues approfondies ont été réalisées avec les populations clés, des prestataires de soins, des médiateurs des populations clés , des forces de défense et de sécurité et des responsables des organisations civiles qui interviennent dans le domaine et avec notre cible. Puis, les entretiens ont été retranscrits et anonymisés. Les données recueillies ont fait l’objet d’une analyse thématique sur word. Nos résultats montrent que les attitudes et comportements des populations clés sont influencés par un environnement socio-culturel et religieux stigmatisant et discriminatoire. A cela s’ajoutent, le fait que les structures de santé demeurent inadaptées à leurs besoins spécifiques. En outre, les lois punitives concernant les comportements à risque, le non-respect du genre et des droits humains ne militent pas en faveur d’une utilisation optimale des services de prévention, soins et traitement VIH. Notre travail montre également que les interventions des organisations de la société civile peinent à leurs adresser des actions efficaces et pérennes pour faciliter l’accès et le maintien dans les services VIH. En définitive, nos données ont révélé des obstacles individuels, structurels, communautaires. Ils sont également liés au genre et entravent l’accès aux soins des populations clés. Notre recherche met en évidence la nécessité d'adapter les services de dépistage et de traitement pour répondre aux besoins spécifiques des populations clés. Les approches centrées sur les droits humains pourront contribuer à réduire la stigmatisation et la discrimination, qui représentent des obstacles majeurs à l'accès aux soins.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectPopulations clésen_US
dc.subjectDéterminantsen_US
dc.subjectAccès aux soins VIHen_US
dc.subjectStructures de santéen_US
dc.subjectPolitique et loien_US
dc.subjectGenre et droits humainsen_US
dc.subjectDistrict sanitaire d’Oussouyeen_US
dc.titleDéterminants de l’accès aux services VIH des populations clés dans le District Sanitaire d’Oussouye (Ziguinchor, Sénégal)en_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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