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dc.contributor.encadrantColy, Ismaïla
dc.contributor.authorGaye, Marième
dc.contributor.presidentCharahabil, Mohammed Mahamoud
dc.date.accessioned2025-11-22T11:50:59Z
dc.date.available2025-11-22T11:50:59Z
dc.date.issued2025
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2552
dc.description.abstractLa région de Kédougou, constitue un réservoir de biodiversité remarquable où coexistent des écosystèmes forestiers riches, une faune diversifiée et des populations humaines exploitant les ressources naturelles de ces écosystèmes. Toutefois, cette cohabitation entre humains et faune sauvage, notamment les rongeurs, favorise l’émergence et la transmission de maladies zoonotiques. L’objectif de cette étude est de contribuer au renforcement des connaissances sur le lien entre l’exploitation des services écosystémiques offerts par les écosystèmes lisières de parc aux populations et l’émergence ou la réémergence des maladies zoonotiques. Pour ce faire, des enquêtes socio-économiques auprès de 169 chefs de ménage ont été réalisées dans trois sites de la zone de lisière du parc de Niokolo Koba. Ces enquêtes sont complétées par des entretiens semi-directifs avec les services techniques. Les résultats obtenus ont permis d’identifier 45 espèces fruitières forestières exploitées réparties en 25 familles botaniques, utilisées pour cinq grandes catégories de services d’approvisionnement à savoir l’alimentation (100%), la pharmacopée (38,2%), l’énergie (29,9%), le fourrage (15,9%) et la construction (15,7%). Parmi les espèces les plus citées figurent Saba senegalensis (95,5%), Tamarindus indica (81,8%), Adansonia digitata (81,8%) et Butyrospermum parkii (79,6%). En parallèle, les populations ont identifié 7 espèces de rongeurs les plus fréquentes (rat, souris, écureuil, etc) dont leurs lieux de prédilection sont entre autres les champs cultivés, les maisons, les greniers. Les principaux produits issus des rongeurs et exploitées par les populations sont la viande, la peau, les os. Sept (7) pathologies zoonotiques ont été aussi signalées selon la perception des populations, dont les plus citées sont la Grippe Aviaire (35,6%), la Tuberculose Bovine (28,8%) et le charbon bactéridien (10,6%). L’analyse factorielle des correspondances multiples (ACM) a permis de mettre en évidence des corrélations entre les pratiques des populations et les maladies zoonotiques suspectées. Ce qui renforce l’hypothèse d’une relation entre les interactions homme-faune sauvage-écosystème et l’émergence et la réémergence des maladies zoonotiques. D’où la nécessité de mettre en place une surveillance intégré dans la prévention des zoonoses dans les stratégies de développement rural, en veillant à une gestion plus durable et plus sûre des écosystèmes naturelles.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectMaladies zoonotiquesen_US
dc.subjectServices écosystémiquesen_US
dc.subjectRongeursen_US
dc.subjectLisière de parcen_US
dc.subjectFaune sauvageen_US
dc.titleServices écosystémiques et risques zoonotiques liés aux rongeurs dans les zones de lisière du Parc National du Niokolo Koba (Kédougou, Sénégal)en_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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