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dc.contributor.authorTouré, Penda
dc.date.accessioned2025-05-06T12:47:21Z
dc.date.available2025-05-06T12:47:21Z
dc.date.issued2025
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2367
dc.description.abstractLe littoral sénégalais, et plus particulièrement celui de Djembéring au Sud du pays, fait face à des dynamiques côtières complexes, marquées par l’interaction entre les forçages hydrodynamiques (vent, houle et vague) et les évolutions morphologiques du trait de côte. Ce mémoire s’inscrit dans une démarche d’analyse croisée entre l’hydrodynamique régionale et l’évolution des profils de plage, afin de mieux comprendre les mécanismes saisonniers qui régissent l’accumulation et l’érosion sédimentaire. À travers l’exploitation des données de réanalyses Era5 (ECMWF)et Coper (CMEMS), la cartographie saisonnière du vent (direction et vitesse), de la houle et des vagues (hauteur significative, direction et période) a permis de mettre en évidence des régimes énergétiques plus intenses au Nord du littoral sénégalais durant la saison sèche, contrastant avec une diminution progressive de l’énergie marine vers le Sud lors de la saison des pluies. L’étude ponctuelle menée sur cinq sites stratégiques (au large, Saint-Louis, Dakar, Sangomar et Djembéring) confirme une bonne permanence des jeux de données, malgré des écarts plus notables dans les zones Sud, liés à la complexité des phénomènes atmosphériques locaux. Cette hydrodynamique explique en partie les observations morphologiques réalisées à Djembéring. Sur la période allant de mars à août 2024, marquée par une transition saisonnière, les profils de plage, de forme dominante rectiligne, présentent une plage aérienne large de 71,80 m et une pente de 4, 52% en moyenne. L’examen des mouvements verticaux, quant à lui, révèle un cumul sédimentaire globalement positif (25, 08m3/m de plage), avec deux phases d’accumulation, dont la plus marquée est entre mars et mai. Cette tendance est favorisée par la baisse de l’énergie des houles et le changement progressif de leur direction, passant de Nord-Nord-Ouest à Sud-Sud-Ouest, limitant ainsi les processus érosifs et favorisant l’engraissement de la plage. Cependant, vue l’érosion déjà observée à Djembéring (Thior et al., 2020, 2019) malgré l’accumulation trouvée sur la période mars-août 2024, il devient nécessaire d’élargir les observations temporellement et spatialement, avec des suivis morphologiques plus fréquents et des analyses intégrant des années à forte variabilité climatique, afin de mieux anticiper l’évolution future du littoral face aux changements environnementaux.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectDynamique côtièreen_US
dc.subjectTrait de côteen_US
dc.subjectMorphologie de plageen_US
dc.subjectErosionen_US
dc.subjectCôtes sénégalaisesen_US
dc.subjectDjembéringen_US
dc.subjectVariabilitéen_US
dc.subjectHydrodynamiqueen_US
dc.titleVariabilité hydrodynamique du littoral sénégalais et dynamique morphologique de la plage de Djembéringen_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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