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dc.contributor.authorTouré, Lamine
dc.date.accessioned2025-01-31T10:20:36Z
dc.date.available2025-01-31T10:20:36Z
dc.date.issued2023
dc.identifier.issnSSN-L 2708-390X; eISSN 2709-2836
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2260
dc.description.abstractChaque société, chaque communauté a sa propre mémoire. Dans les sociétés à tradition orale, ces mémoires se fixent sur des registres comme les chants, les devinettes, les contes, mais aussi, les lieux dans lesquels se créent et s’actualisent ces registres. Au regard de la place des chants et du rôle prépondérant qu’ils jouent chez les Manding de Casamance, on peut dire sans se tromper qu’ils constituent le support mémoriel. Le changement social que traversent les sociétés africaines effrite les réalités socioculturelles sur lesquelles étaient fondées leur organisation et leur fonctionnement. L’adoption par les sociétés africaines de certaines réalités socioculturelles extérieures a comme conséquence le reniement de la culture traditionnelle locale qui était pourtant le socle de la vie. Le kankurang, qui incarnait l’une de ces fonctions était intimement lié à la circoncision masculine, incarnant les fonctions socioculturelles, judiciaires et religieuses que lui conférait la société. Aujourd’hui, ces réalités sont en déperdition au détriment d’autres mécanismes de socialisation. Il devient, dans ce cas, un impératif pour la recherche, de partir de ce qui reste de ces traditions pour aider à mieux sauvegarder la mémoire collective de ces sociétés. C’est cette problématique que tente de saisir ce travail. Chez les Manding de Casamance, les chants sont présents dans tous les moments importants de la vie sociale. La circoncision, le mariage, le baptême, les cérémonies religieuses, pour ne citer que ceux-là, sont tous couronnés de chants. Ainsi, pour saisir cette société dans son ensemble, il convient de donner une dimension mémorielle au fait culturelle à partir des chants de circoncision, de mariage, de baptême et tout autre chant en référence aux réalités socioculturelles chez les Manding.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherZiglôbitha, Université Peleforo Gon Coulibaly – Côte d’Ivoireen_US
dc.relation.ispartofseriesZiglôbitha, Revue des Arts, Linguistique, Littérature & Civilisations;Vol.1/No. 06; pp. 249-268
dc.subjectCultureen_US
dc.subjectAnthropologie de la mémoireen_US
dc.subjectChantsen_US
dc.subjectMandingen_US
dc.subjectCasamanceen_US
dc.titleLe chant comme objet de connaissance d’une société : anthropologie de la mémoire collective des Manding de Casamance au sud du Sénégalen_US
dc.title.alternativeSinging As An Object Of Knowledge Of A Society : Anthropology Of The Collective Memory Of The Manding Of Casamance In Southern Senegalen_US
dc.typeArticleen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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