Show simple item record

dc.contributor.authorSagna, Aïda
dc.date.accessioned2025-01-28T11:52:30Z
dc.date.available2025-01-28T11:52:30Z
dc.date.issued2025
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2257
dc.description.abstractLe baobab est l’une des espèces ligneuses les plus importantes au Sénégal sur le plan socioéconomique. Cette espèce à usages multiples est utilisée à des fins alimentaires, pharmaceutiques, culturelles et économiques (Ben-Erik et al., 2000). Cependant, sa raréfaction commence à être constatée et elle fait partie de la liste des espèces prioritaires du Sénégal. C’est dans ce contexte que cette étude vise à contribuer à une meilleure gestion des peuplements de baobab en vue d’une valorisation optimale de l’espèce au Sénégal. L’étude est menée dans les régions de Kolda et Sédhiou sur des plantations de baobabs (Adansonia digitata L.) installées en 2014 dans huit sites pilotes. Pour l’évaluation de l’impact du greffage et de l’inoculation mycorhizienne sur la croissance du baobab, des parcelles clôturées de 0,5 hectare chacune ont été installées suivant un dispositif en split plot avec trois blocs et deux facteurs (greffage et inoculation mycorhizienne). Pour recueillir la perception des populations sur les services fournis par les parcelles clôturées de baobab, des enquêtes socioéconomique et ethnobotanique ont été réalisées. Ces dernières sont réalisées sur un échantillon de 52 chefs de ménage dont 10 à Boguel et 42 à Sénoba. Les résultats ont montré un taux de réussite des baobabs inférieur à 50% avec 21,35% ; 28,91% ; 29,23% et 34,5% respectivement pour les individus greffés et inoculés (GI), Non Greffés et Inoculés (NGI), Greffés et Non Inoculés (GNI) et Non Greffés et Non Inoculés (NGNI). Les meilleurs résultats ont été obtenus avec les individus non greffés et non inoculés (72,2%) et greffés non inoculés (69,4%) à Koboyel. Les individus de baobabs non greffés ont la meilleure croissance en hauteur (5,48m) contrairement aux baobabs greffés qui présentent les plus gros diamètres moyens du tronc (35,23cm). L’inoculation par contre n’a pas eu d’effet significatif (p>0,05) sur l’ensemble des variables étudiées. Parmi tous les sites de l’étude, celui de Bouniadou offre les meilleures performances sur tous les paramètres de croissance avec 5,45 m ; 35,2 cm et 5,18m respectivement pour la hauteur, le diamètre du tronc et le diamètre du houppier. Dans les parcelles de baobabs, les feuilles constituent la seule partie utilisée avec différentes catégories d’usage dont l’alimentation humaine (78,13%), la pharmacopée (18,75%) et l’alimentation animale (3,12%). Ces informations sont utiles pour une meilleure gestion des peuplements de baobabs en vue d’une valorisation optimale de l’espèce.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectAdansonia digitataen_US
dc.subjectGreffageen_US
dc.subjectInoculation mycorhizienneen_US
dc.subjectServices d’approvisionnementen_US
dc.subjectSénégalen_US
dc.titleImpact du greffage et de l’inoculation mycorhizienne sur la croissance du baobab (Adansonia digitata L.) et évaluation des services écosystémiques des parcelles de baobab en Haute et Moyenne Casamance, Sénégal.en_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


Files in this item

Thumbnail

This item appears in the following Collection(s)

Show simple item record