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dc.contributor.authorDiédhiou, Philomène Aïssatou
dc.date.accessioned2025-01-14T16:05:24Z
dc.date.available2025-01-14T16:05:24Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2235
dc.description.abstractPERCEPTION ET EFFETS SECONDAIRES DE LA CONTRACEPTION : UNE ENQUÊTE PORTANT SUR 302 FEMMES VIVANT AU SENEGAL INTRODUCTION C’est une étude prospective, descriptive et analytique, qui s’étalait sur une période de 10 mois allant de septembre 2023 à juin 2024. L’objectif principal était l’évaluation de la connaissance des femmes du Sénégal en matière de contraception moderne et les objectifs spécifiques : répertorier les effets secondaires attribués à la PF par femmes du Sénégal ; recueillir les perceptions des femmes du Sénégal vis-à-vis de la PF ; et évaluer les connaissances religieuses des femmes du Sénégal par rapport à la PF. MÉTHODOLOGIE Cette étude a été menée pendant 10 mois d’activité. Elle a concerné toutes les femmes qui avaient accepté de répondre à notre questionnaire durant la période d’étude. Les variables d’études étaient : les caractères socio-démographiques ; la connaissance en matière de contraception et de ses effets secondaires, et les facteurs influençant sa pratique ; la perception influençant la pratique contraceptive. Les données ont été recueillies sur Google Forms. L’analyse des données a été effectuée avec le logiciel SPSS 23. RÉSULTATS L’âge moyen des patientes était de 32,16 ± 7,45 ans avec des extrêmes de 18 et 66 ans ; 59,1 % étaient âgées de 20 à 29 ans, 32,4 % de 30 à 39 ans. La tranche d’âge des 20–35 ans était la plus représentée (69,62 %). La majeure partie de nos patientes venaient de Dakar (28,57 %) et de sa banlieue ; les non scolarisés ou de niveau primaire représentaient 63,64 %. L’âge moyen du dernier enfant était de 37,17 mois avec des extrêmes de 0,03 mois et 336 mois ; la tranche d’âge la plus concernée était celle des 1 à 24 mois (47,14 %). Parmi nos patientes, seules 3,06 % étaient ménopausées ; 11,22 % avaient une grossesse en cours, et 71 % de nos patientes avaient utilisé une méthode contraceptive. La pilule était le contraceptif le plus utilisé (27,81 %), suivie de l’injection (26,49 %), et la durée moyenne de contraception était de 26,20 mois, avec des extrêmes de 0,25 et 192 mois. Cette contraception durée pour la plupart des patientes entre 6 et 24 mois. Dans notre étude, 63,84 % avaient au moins eu un effet secondaire ; les troubles du cycle étaient les effets secondaires les plus courants (27,81 %), suivis de la prise de poids (22,19 %). Parmi les répondants, 53,14 % avaient facilement contracté une grossesse après l’arrêt d’une contraception ; la durée moyenne d’utilisation de la méthode injectable était de 19,05 mois, avec des extrêmes de 1 mois et 96 mois. La plupart de nos patientes l’avaient utilisée pendant 4 e 12 mois. Une bonne partie des patientes utilisant la contraception injectable avait des absences de règles (32 %), suivies des saignements (24,50 %). Après une infertilité secondaire, 33,33 % des patientes avaient recours aux traitements pour désir de grossesse. Pendant l’étude, 39,11 % de nos patientes étaient encore sous méthode contraceptive, et la Diu (appareil) est la méthode contraceptive est la plus utilisée (34,91 %). La contraception en cours avait duré entre 6 et 24 mois pour 56,86 % de nos patientes avec une moyenne de 17,06 mois, avec des extrêmes de 0,03 et 72 mois ; chez ces patientes, 44,44 % ressentaient des effets secondaires liés à la méthode contraceptive en cours. L’effet secondaire le plus fréquent était le Spotting (26, les troubles du cycle étaient moins fréquents (2 %). La majeure partie des époux était favorable à la contraception (78,20 %). Dans notre étude, 30,25 % répondaient que la religion est contre la contraception. CONCLUSION En Afrique francophone, les jeunes ont difficilement accès aux informations et services de planification familiale (PF) de qualité. De plus, ils affichent un taux d’abandon de la contraception et sont particulièrement sensibles aux effets indésirables. Le rôle des leaders religieux pour démystifier les tabous autour de la PF et renforcer un dialogue informé par des données est largement démontré. D’énormes moyens ont déjà été mis en place par les gouvernements et/ou les partenaires (organisations et associations). Des améliorations peuvent être proposées, notamment dans la formation et dans la répartition de personnel qualifié. Des progrès récents ou encore à l’état de recherche sont prometteurs et pourraient aider plus de femmes à accéder à la contraception.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectContraceptionen_US
dc.subjectPerceptionen_US
dc.subjectEffets secondairesen_US
dc.titlePerception et effets secondaires de la contraception : une enquête portant sur 302 femmes vivant au Sénégalen_US
dc.typeThèseen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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