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dc.contributor.authorDiop, Babacar
dc.date.accessioned2025-01-02T11:35:10Z
dc.date.available2025-01-02T11:35:10Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2189
dc.description.abstractÉvaluation de l’État de Stress Post-Traumatique chez les migrants clandestins Sénégalais de retour dans la région de Ziguinchor (Étude réalisée durant la période du 1er Janvier au 31 Juillet 2024) Objectifs : Les objectifs étaient de déterminer le profil sociodémographique du migrant de retour, d’évaluer la prévalence de l’état de stress post-traumatique chez ces migrants de retour et d’identifier les facteurs associés à la survenue de l’ESPT chez les migrants de retour. Patients et méthodes : Pour atteindre ces objectifs, nous avons réalisé une étude transversale descriptive et analytique portant sur les migrants de retour sénégalais sur une période de 7 mois allant du 1er janvier 2024 au 31 Juillet 2024 et résidants dans la région de Ziguinchor au moment de l’enquête. Résultats : Au total 41 migrants qui répondaient à nos critères d’inclusion avaient été enquêtés. La population d’étude était composée d’une majorité d’hommes (92,7 % ; n= 38), la moyenne d’âge des migrants était de 36,9 ans ± 9,3. La majeure partie des migrants (70,7% ; n= 29) avaient fréquenté l’école formelle et 92,7 % (n= 38) avaient une activité professionnelle avant le départ, dominés par les artisans avec 39,0% (n= 16). Les migrants étaient d’ethnie Diolas à 43,9 % (n = 18) et célibataires sans enfants à 46,3% (n= 19). La motivation du départ la plus fréquemment citée par les migrants était les difficultés financières chez 85,4 % (n= 35). L’Italie et l’Espagne étaient les destinations les plus prisées par les migrants avec respectivement 58,5% (n= 24) et 31,7 % (n= 13). Les voies de voyage privilégiées étaient la voie terrestre avec 70,7 % (n= 29) et la voie maritime avec 17,1% (n= 7). Trente-cinq migrants (85,4% ; n= 35) avaient rencontré des difficultés lors de leur périple. Les difficultés les plus citées étaient celles liées à l’alimentation 74,3% (n= 26), le climat et l’extorsion avec 71,4% (n= 25). Concernant le mode de retour, 63,4 % (n= 26) des migrants étaient rentrés contre leur volonté. Plus de trente pourcent (31,7% ; n= 13) des migrants avaient eu un diagnostic avéré d’ESPT. La survenue de l’ESPT était favorisée par l’emprunt de la voie terrestre par la survenue de difficultés liées à l’alimentation et par les extorsions. L’alphabétisation constituait un facteur protecteur. L’ESPT impactait sur la réinsertion sociale mais n’avait pas d’incidence sur l’insertion professionnelle et sur le désir de retourner. Conclusion : La migration clandestine expose les migrants à des dangers pouvant leur cause un traumatisme psychologique. Notre étude a montré qu’il est nécessaire d’évaluer tous les migrants de retour sur le plan psychologique et de leur assurer une prise en charge adéquate au retour.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectESPTen_US
dc.subjectMigranten_US
dc.subjectClandestinen_US
dc.subjectZiguinchoren_US
dc.titleÉvaluation de l’État de Stress Post-Traumatique chez les migrants clandestins Sénégalais de retour dans la région de Ziguinchor (Étude réalisée durant la période du 1er Janvier au 31 Juillet 2024)en_US
dc.typeThèseen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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