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    Les toxidermies à Ziguinchor : aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs à propos de 158 cas

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    fall_these_2024.pdf (3.401Mb)
    Date
    2024
    Author
    Fall, Ndèye Anta
    Metadata
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    Abstract
    Introduction : Les toxidermies sont des réactions cutanéomuqueuses secondaire à une prise médicamenteuse par voie systémique. Leur incidence est variable dans le monde et rarement évaluée dans les centres hospitaliers régionales au Sénégal. Notre objectif était d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs des toxidermies à Ziguinchor. Méthodologie : Nous avons mené une étude descriptive transversale avec un recueil rétrospectif sur une période de 7 ans incluant tous les patients ayant consultés ou ayant été hospitalisé dans ces deux hôpitaux. Les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs étaient étudiés. Résultats : Nous avons colligé 158 cas de toxidermie avec une incidence hospitalière annuelle allant de 2,5% à 25,2%. Une légère prédominance féminine a été observée avec une sex-ratio de 1,07, les sujets jeunes (0-49 ans) ont été les plus concernés (69%) avec un âge moyen de 39,5 ans. La majorité des patients (57,86%) sont originaires de la région de Casamance (Ziguinchor, Bignona, Oussouye), tandis que 13.2% viennent des autres régions du Sénégal (5.03% de la Guinée-Bissau et 2.52% de la Gambie). Un terrain sous-jacent a été noté dans 47 cas. Les formes cliniques les plus représentées étaient l’érythème pigmenté fixe (24 cas), l’exanthème maculo-papuleux (15 cas), le syndrome de Stevens Johnson (11 cas), le syndrome de Lyell (7 cas), l’érythrodermie médicamenteuse (5 cas), la PEAG (5 cas), le syndrome de chevauchement (4 cas) et l’urticaire (2 cas) de ce fait les toxidermies bénignes étaient majoritaires avec 39 cas au total contre 32 cas de toxidermies graves. Dans 94 cas, le médicament incriminé a été retrouvées avec une nette prévalence des antibiotiques (31 cas) dont le cotrimoxazole était le plus significatif (14 cas), suivi de la phytothérapie (18 cas), des antalgiques essentiellement le paracétamol (9 cas) et antifongiques (9 cas) dont le majoritaire était la griséofulvine (7 cas), des anticonvulsivants essentiellement la carbamazépine (7 cas), des AINS (4 cas) des antipsychotiques (3 cas), des antihypertenseurs (3 cas) , des antipaludéens (3 cas), vaccin covid Sinopharm (1 cas) vaccin covid J&J (1 cas) et de l’allopurinol (1 cas). 84,9% (135 cas) ont eu une prise en charge ambulatoire et 15,1% (24 cas) ont été hospitalisé avec une durée moyenne de 3 jours et des extrêmes allant de 1 à 15 jours. L’évolution étaient favorable dans 45% (71 cas) des cas après arrêt du médicament et défavorable dans 10% des cas (16 cas) avec l’apparition de séquelles et complications, une rechute a été noté dans 7% des cas (11 cas) et 38% des patients (60 cas) ont été perdue de vue. Aucun décès n’a été enregistré. Les séquelles étaient pour la plupart pigmentaires (9 cas), cutanées (6 cas à type de cicatrices hypertrophiques chéloïdiennes, xérose cutanée etc.) et oculaires (2 cas à type d’ulcération cornéenne). Conclusion : La forme clinique la plus fréquente est l’érythème pigmenté fixe (16,67%), et les antibiotiques sont les plus incriminés (21,28%). L’évolution était pour la plupart favorable (45%) et aucun décès n’a été enregistré.
    URI
    http://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2151
    Collections
    • Thèses UFR 2S

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