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dc.contributor.authorDiallo, Issa
dc.date.accessioned2024-06-04T13:33:15Z
dc.date.available2024-06-04T13:33:15Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2128
dc.description.abstractCette étude mixte a été réalisée sur un total de 196 élèves-talibés, avec une répartition de 64,8 % issus d'écoles élémentaires et 35,2 % de daaras. En ce qui concerne l'accès à l'eau, 63,3 % des écoles-daaras disposaient de sources d'approvisionnement en eau, mais seulement 43,3 % de manière suffisante. Les puits étaient les principales sources d'approvisionnement en eau (78,9 %), principalement par puisage manuel (63,2 %). En matière d'équipements informatiques, un faible pourcentage d'élèves-talibés avait accès à des outils tels que les tablettes (1,5 %) ou les téléphones portables (4,1 %), et aucun n'avait accès à un ordinateur. L'hygiène des mains était également un point d'intérêt, avec 56,7 % des établissements visités ne disposant pas de dispositifs de lavage des mains accessibles. Cette indisponibilité était beaucoup plus prononcée dans les daaras (92,9 %) que dans les écoles élémentaires (25 %). Concernant la prise en charge médicale, seulement 18,4 % des enfants ayant souffert d'un épisode de maladie avaient reçu des soins immédiats à l'école ou au daara, avec des différences notables entre les deux types d'établissements. Les résultats ont également mis en lumière des aspects psychosociaux, avec des pourcentages non négligeables d'enfants témoignant de harcèlement (15,3 %), de violence (34,2 %) et d'humiliation (16,8 %). Pour les installations sanitaires, 66,7 % des écoles-daaras ne disposaient pas d'aménagements spéciaux pour les élèves en situation de handicap. De plus, la fonctionnalité des blocs sanitaires était un problème, avec 89 sur 230 blocs répertoriés comme non fonctionnels. De cette étude on constate qu’il est crucial de prendre des mesures immédiates pour remédier à ces problèmes afin d'assurer un environnement d'apprentissage sûr et sain pour les enfants-talibés. Cela pourrait impliquer des interventions visant à améliorer l'infrastructure des écoles et des daaras, à renforcer l'accès à l'eau potable et aux installations sanitaires, à promouvoir de bonnes pratiques d'hygiène, ainsi qu'à sensibiliser et former les enseignants et les élèves sur ces questions. De plus, une collaboration étroite entre les autorités éducatives, les professionnels de la santé, les organisations non gouvernementales et les communautés locales est essentielle pour garantir le succès de ces interventions. Enfin, il est impératif de prendre en compte les besoins spécifiques des enfants en situation de handicap pour garantir leur inclusion et leur accès équitable à l'éducation et aux services de santé. Ainsi, en adoptant une approche holistique et collaborative, il est possible de créer des environnements scolaires plus sûrs, plus sains et plus propices à l'apprentissage pour les enfants- talibés, contribuant ainsi à leur bien-être et à leur développement global.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectEcoleen_US
dc.subjectSantéen_US
dc.subjectDaaraen_US
dc.subjectHygièneen_US
dc.subjectSénégalen_US
dc.titleFaisabilité d'un projet d'amélioration des conditions sanitaires et d'hygiène dans les écoles modernes et coraniques des départements de Sédhiou et Médina Yoro Foulah (Sénégal)en_US
dc.typeThèseen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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