La chirurgie laparoscopique en gynécologie au Centre hospitalier Régional de Saint Louis : étude prospective à propos de 24 cas
Abstract
LA CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE EN GYNÉCOLOGIE AU CENTRE
HOSPITALIER REGIONAL DE SAINT LOUIS : ÉTUDE PROSPECTIVE A
PROPOS DE 24 CAS
INTRODUCTION
La laparoscopie est une chirurgie mini-invasive avec des avantages démontrés en termes de réduction
de la morbidité opératoire. Ses indications sont larges mais particulièrement étendues en chirurgie
gynécologique. Notre objectif est de rapporter les indications et les résultats de la laparoscopie dans la
prise en charge des affections gynécologiques au Centre Hospitalier Régional de Saint-Louis.
PATIENTES ET METHODES
Il s’agit d’une étude prospective descriptive sur la période du 1er Novembre 2018 au 31 Mai 2023. Nous
avons inclus les patientes reçues en consultation pour affection gynécologique et opérées par
laparoscopie au Centre Hospitalier Régional de Saint Louis. Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le
sexe, les pathologies rencontrées et les gestes effectués, la durée d'intervention, le taux et les motifs de
conversion, la durée d’hospitalisation, la morbidité et la mortalité.
RESULTATS
Nous avons colligé 24 dossiers. L’âge moyen était de 30,8 ans avec des extrêmes de 18 et 54 ans.
L’obésité était retrouvée dans 37,5% (n=9). La majeure partie des interventions étaient faites au
programme réglé (95,8%, n=23).
Les indications de la laparoscopie étaient l’exploration d’une infertilité dans 10 cas (41,7%), des kystes
ovariens dans 10 cas (41,7%), d’une grossesse extra utérine dans 2 cas (8,4%), d’une aménorrhée
primaire et d’une hyperplasie endométriale dans 1 cas chacune (4,1%). L’exploration avec une épreuve
au bleu de méthylène retrouvait une obstruction tubaire unilatérale dans 4 cas (16,6%), bilatérale dans
2 cas (8,3%) et une perméabilité tubaire dans 5 cas (20,8%). L’exploration retrouvait par ailleurs une
agénésie utérine dans 1 cas (4,1%) et antécédent d’hystérectomie dans 1 cas (4,1%). Les autres gestes
opératoires étaient une kystectomie dans 8 cas (33,3%), une salpingectomie dans 2 cas (8,3%), une
hystérectomie dans 1 cas (4,1%), une annexectomie dans 1 cas (4,1%), une adhésiolyse dans 1 cas et un
stripping dans 1 cas (4,1%).
Il n’avait pas de conversion. La durée moyenne de l'intervention chirurgicale était de 59,7 minutes avec
des extrêmes de 25 et 120 minutes. La durée moyenne d'hospitalisation était de 1,75 jours avec des
extrêmes de 1 et 4 jours. La morbi-mortalité était nulle.
CONCLUSION
La cœlioscopie est une technique avec beaucoup d’indications en chirurgie gynécologique qui mérite
d’être développée dans notre contexte.