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dc.contributor.authorSané, Alassane
dc.date.accessioned2024-02-05T16:20:57Z
dc.date.available2024-02-05T16:20:57Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2030
dc.description.abstractPRISE EN CHARGE MÉDICO-PSYCHOSOCIALE DE PERSONNES CIVILES VICTIMES DE MINES À ZIGUINCHOR : À PROPOS DE 53 CAS INTRODUCTION Les accidents liés aux mines terrestres causent de grandes souffrances physiques et psychologiques aux populations civiles dans le monde entier. Le Sénégal figure parmi les 30 pays les plus durement touchés par les mines antipersonnel [9]. En 2019, selon le rapport du Centre National d’Action Antimines au Sénégal (CNAMS), le nombre total de victimes était estimé à 831 dont 595 civils avec 152 tués et 443 blessés. OBJECTIFS Les objectifs de cette étude étaient de déterminer le pourcentage de victimes ayant bénéficié d’une prise en charge psychosociale, d’évaluer le degré de satisfaction des victimes par rapport à leur prise en charge psychosociale et d’apprécier la qualité de leur réinsertion sociale après la prise en charge. MÉTHODOLOGIE Il s’agissait d’étude transversale descriptive portant sur les survivants d’accident de mines terrestres répertoriées dans le département de Ziguinchor sur une période de 26 ans ; allant de 1983 à 2009. Nous avions inclus dans l’étude tous les survivants d’accidents de mines terrestres domiciliés dans le département de Ziguinchor. RÉSULTATS Au total, 53 victimes ont été répertoriées. Les résultats ont montré une proportion plus importante de sujets adultes, de sexe masculin, mariés, n’ayant pas était initié ou peu était initié à l’école, pour la plupart sans emploi, avec un niveau socio-économique bas et résidant en milieu urbain au moment de l’enquête. La plupart des victimes avaient été enregistrées dans la période entre 2000 et 2004 avec 41,5 % (n = 22). L’accident était lié à des activités agricoles dans 56,6 % (n = 30) et concernait plus les adultes jeunes. Les victimes avaient des blessures aux membres inférieurs dans 94,3 % (n = 50) qui nécessitaient une hospitalisation dans 92,5 % (n = 49) et une amputation de moignon dans 73,58 % des cas. En ce qui concerne la prise en charge psychologique, 94,3 % (n = 50) des victimes avaient déclaré avoir bénéficié d’un soutien psychologique à l’hôpital. Un soutien psychologique à longue terme était réalisé chez 56,6 % (n = 30) des victimes. Parmi ces dernières 45 % (n = 24) avaient bénéficiaient d’un soutien fait par un professionnel de la santé mentale. Elles étaient très satisfaites dans 63,3 % (n = 19) des cas. Pour ce qui est du soutien social, les victimes avaient déclaré en avoir reçu durant la période d’hospitalisation dans la majorité des cas 88,7 % (n = 47). Les victimes avaient bénéficié d’un soutien pour la réinsertion sociale dans 77,4 % (n = 41). CONCLUSION Les accidents de mine concernent plus les couches sociales inférieures. Et notre étude montre que les survivants ont besoin d’une prise en charge psychosociale pour leur réinsertion.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectPrise en charge médico-psychosocialeen_US
dc.subjectVictimes de minesen_US
dc.subjectEvaluationen_US
dc.titlePrise en charge médico-psychosociale de personnes civiles victimes de mines à Ziguinchor : à propos de 53 casen_US
dc.typeThèseen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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