| dc.description.abstract | Cet article pose la problématique de l’amélioration des conditions de vie des populations insulaires du
Karone, c’est-à-dire les îles de Kassel, Couba, Coumbaloulou, Hillol, Mantate, Boune, Kailo, Boko,
Saloulou et Bakassouck, à travers le tourisme. Celui-ci, étant une activité transversale et disposant de
fortes capacités de création d’emplois directs et indirects, avec un taux d’entraînement réel sur les autres
secteurs tels que l’agriculture, le maraîchage, la pêche et l’élevage, etc., pourrait constituer, à notre avis,
une véritable alternative à la production du cannabis, prohibée par les lois du pays. Pour ce faire, après
la recherche documentaire et l’immersion dans le milieu à des fins d’observation, des entretiens semi-
directifs ont été réalisés auprès d’un échantillon de producteurs, de narcotrafiquants et de touristes dans
lesdites îles, principalement celles où l’activité est plus développée. S’en est suivie une analyse
thématique du contenu de ces entretiens, pour voir si oui ou non, l’activité touristique, en tant qu’activité
plurielle et légale, pourrait remplacer la production du cannabis (illégale) dans les îles Karone. Á la suite
de l’analyse des données issues de l’enquête, nous sommes arrivé à la conclusion selon laquelle, les
populations locales, conscientes de l’illégalité de l’activité de production de cannabis, montrent déjà des
dispositions à accepter tout autre activité légale et rentable à l’image du tourisme qui leur permettrait de
vivre décemment, en substitution à la production du cannabis qu’elles considèrent elles-mêmes, comme
une activité pénible et qui occasionne de la stigmatisation du monde extérieur. | en_US |
