dc.description.abstract | La convention internationale des droits de l’enfant de 1989 et la charte Africaines des droits et
du bien-être de l’enfant ont interdit toute pratique néfaste au bien-être physique et mental des
enfants. Ainsi, les Etats ratifiant ces conventions sont obligés de respecter les droits
promouvant la protection des enfants. Malgré ces efforts consentis au niveau national et
international, la sécurité des enfants dans le monde pose toujours problème.
Au Sénégal, plus précisément dans la commune de Ziguinchor, des violences physiques,
symboliques et des accidents routiers ont été observées dans les institutions d’enseignements
élémentaires. Cette situation observée, non conforme aux conventions et aux droits
internationaux de la protection de l’enfant, nous a motivé à nous intéresser sur la question de
la protection de l’enfant. Nous avons étudié l’articulation entre les représentations et les
pratiques d’acteurs en matière de protection de l’enfant en milieu scolaire dans la commune
de Ziguinchor afin de comprendre la manière dont elle est explicative de la vulnérabilité des
enfants dans les écoles élémentaires.
Toutefois, 84% des enfants interrogés affirment qu’ils avaient subi de châtiment corporel en
milieu scolaire et 9% des enfants déclarent qu’ils étaient victimes d’accident routier en milieu
scolaire. Ainsi, le gouvernement scolaire, les OBDS et la CAVE sont des organisations mises
en place par les acteurs pour renforcer la protection des enfants dans les institutions
d’enseignements élémentaires de la commune de Ziguinchor.
La protection de l’enfant désigne dans le cadre de ce mémoire toutes les valeurs, les
perceptions, les règles et les dispositifs mobilisées par les acteurs internes (enseignants,
directeurs, enfants) et externes (IEF, AEMO, Dimbaya Kagnalen, COSYDEP, Familles,
ENDA, FAP) pour s’occuper de la sécurité des enfants dans les établissements scolaires de la
commune de Ziguinchor. | en_US |