dc.description.abstract | Introduction - Les entérobactéries productrices de bêtalactamases à spectre élargi (EBLSE) sont des bactéries multirésistantes (BMR) qui peuvent être responsables d’infections graves. La multirésistance est à l’origine d’une impasse thérapeutique et conduit à une prescription d’antibiotiques à large spectre (carbapénèmes). L’objectif de l’étude était de déterminer la prévalence des EBLSE et la resistance à l’imipenème
Méthodologie - Il s’agissait d’une étude rétrospective réalisée du 01 janvier 2015 au 31 décembre 2016. Les fiches d’antibiogrammes (ABG) et les registres de paillasses ont permis de recueillir respectivement les profils de sensibilité aux antibiotiques des souches et les données sociodémographiques des patients sources.
Résultats - Nous avons colligé 1185 souches d’entérobactéries dont Escherichia coli 47% (n=557), Klebsiella pneumoniae 20,7% (n=245) et Enterobacter spp 18,9% (n=224). Le phénotype BLSE était majoritaire avec 38,7% (n=459), suivi du phénotype pénicillinase à haut niveau avec 31,3% (n=371). Les souches résistantes à l’imipenème représentaient 1% (n=12). Le pourcentage d’EBLSE par espèce, montrait que Klebsiella pneumoniae représentait 47,7% et Escherichia coli 35,2%.Sur les 12 espèces d’entérobactérie résistantes à l’imipenème, Enterobacter spp représentait 50% (n=6) suivi de Klebsiella pneumoniae et d’Escherichia coli avec 16,7% (n=2) pour chacune. Conclusion - La résistance des entérobactéries aux bêtalactamines, pose un réel problème de santé publique. La production de BLSE touche actuellement les carbapénèmes, donc il est important de conserver l’efficacité de ces molécules en évitant leur usage abusif. | en_US |