| dc.description.abstract | La crise de l’économie arachidière, qui a fortement affaibli le 
pouvoir senghorien des années 1970, s’est traduite par l’appel des « 
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les meilleures solutions de sortie de crise. L’alternance au sommet de 
l’Etat entre Senghor et Diouf en janvier 1981 (Diop et Diouf 1999), 
la succession de « politiques d’ajustement structurel » et l’ouverture 
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sénégalais. L’atteste l’utilisation par les élites gouvernantes du 
remède de cheval du « moins d’Etat » des bailleurs de fonds, qui n’est 
rien d’autre qu’une injonction à la destruction de l’Etat-providence et à 
la substitution de l’Etat technocratique à l’Etat bureaucratique hérité 
de la colonie. En somme, il s’ensuit la fragilisation du lien entre le 
gouvernant et le gouverné, privé progressivement de la jouissance de 
ses droits et sommé de continuer à accomplir avec célérité ses devoirs. | en_US |