| dc.description.abstract | Cette étude porte sur l’environnement et les risques de transmission du paludisme en milieu
rural particulièrement à Simbandi Balante situé au sud du Sénégal. EIle étudie les impacts de
l’environnement physique socio-économique, culturel dans la transmission du paludisme.
Simbandi Balante enregistre une précipitation qui tourne autour de 1000 mm en moyenne de
2000 à 2012. Cette bonne pluviométrie couplée à des conditions écologiques locales diverses
et des facteurs humains favorisent l’apparition et le risque de transmission du paludisme.
Notre méthodologie essentiellement qualitative a consisté à interroger les populations sur les
caractéristiques démographique, de l’habitat et socio-économiques, sur l’environnement
physique, sociétale et les risques palustres y afférent. Elle a aussi porté sur l’analyse des cas
de paludisme de 2000 à 2012 qui nous a permis de voir l’évolution du paludisme durant cette
période à Simbandi Balante.
Ce travail a montré que les facteurs physiques (pluviométrie, température et humidité relative)
pris dans leur ensemble favorisent le risque de transmission du paludisme. Concernant les
facteurs humains, l’activité économique, le type d’habitat, l’occupation du sol et les
conditions de vie jouent un rôle non négligeable dans la survenue du risque de paludisme.
Cette étude a montré aussi que les femmes du fait de leur activité principale et les populations
habitant prés des bas-fonds sont les plus vulnérables aux risques de transmission du
paludisme.
L’analyse des données sanitaires a permis de voir la diminution des cas de paludisme au fil
des années. Ceci est dû aux mesures de lutte prises au niveau national et local, qui ont
considérablement favorisé une amélioration de la prise en charge de l’exposition aux vecteurs.
Toutefois, pour arriver à une pré-élimination il faut la participation de toutes les couches de la
société. | en_US |
