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dc.contributor.authorDiatta, Michel
dc.date.accessioned2021-11-09T15:19:17Z
dc.date.available2021-11-09T15:19:17Z
dc.date.issued2016
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/1195
dc.description.abstractLa prise en charge de l’état de santé des populations a pendant longtemps été un défi à relever pour certains pays à faibles revenus comme le Sénégal. En effet, la pauvreté y est interprétée comme un puissant révélateur des inégalités de santé. Dans cette logique, l’accès aux soins de santé de qualité pose problème notamment pour les populations du secteur rural et du monde informel qui ne bénéficient généralement d’aucune protection sociale si l’on prend en considération la seule couverture de santé sous l’angle du régime obligatoire. C’est dans cette perspective que des stratégies ont été entreprises pour un système de couverture volontaire revu, étendu à l’image de la Couverture Maladie Universelle. L’un des axes de cette politique de l’État sénégalais est celui de la couverture du risque maladie via le volet mutuel de santé. Ainsi, notre étude, avec des méthodes sociologiques qui relèvent de l’approche qualitative a pour visée d’observer en quoi la mutualité constitue une opportunité dans la prise en charge de l’état de santé des populations. En outre, nous avons cherché à cerner les facteurs qui étayent la pratique de la mutualité dans la commune de Ziguinchor sous l’ancrage des dynamiques socio-culturelles et économiques. Quand bien même la mutuelle de santé soit perçue par les décideurs politiques et partenaires de la santé comme une belle initiative, voire une stratégie dans l’accès aux soins de santé, elle ne suscite pas toujours de l’intérêt de la part des personnes ciblées. Pour appréhender ce phénomène, nous sommes partis de l’analyse des perceptions vis à-vis du système de mutualité ainsi que les effets que peuvent avoir les perceptions et représentations sociales de la santé et de la maladie sur le processus de la mutualité dans la mesure où ces perceptions et représentations sociales orientent l’acteur social dans le recours aux soins de santé. Les résultats de cette étude ont révélé que la mutuelle de santé ne suscite pas un intérêt majeur de la part des populations ciblées et que cette initiative ne constitue pas une priorité pour ces populations qui parviennent difficilement à satisfaire leurs besoins sociaux fondamentaux. La santé elle-même pour certains de nos interlocuteurs ne relève pas d’une priorité. Les facteurs de non-adhésion à la mutuelle de santé évoqués sont particulièrement les problèmes économiques (quoique cet aspect mérite d’être nuancé puisqu’il y a une différence entre capacité économique et volonté de cotiser), le déficit d’informations notamment par rapport à l’adhésion et aux prestations de service qu’elle offre, et le manque de volonté. Dans un contexte social où la qualité des soins de santé pose problème dans certains Points de Prestations de Soins, la mutuelle de santé grâce à certains leviers peut changer la donne.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectMutuelle de santéen_US
dc.subjectAccessibilité aux soins de santéen_US
dc.subjectReprésentation sociale et perceptionen_US
dc.titleAnalyse socio-anthropologique de la mise en oeuvre de la Couverture Maladie Universelle dans la commune de Ziguinchor : cas de la Mutuelle de santé de la commune de Ziguinchor.en_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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