dc.description.abstract | La mangrove joue un rôle socioéconomique et environnemental indispensable au niveau local.
Cependant, la régression de cet écosystème est devenue une préoccupation majeure en
Casamance. Pourtant, la prise de conscience de cette situation et de l’importance de la mangrove
a conduit à la mise en œuvre de projets de restauration. Cette étude vise l’amélioration des
connaissances de la flore et de la végétation ligneuse des plantations de mangrove dans la
commune de Coubalan. Pour ce faire, 80 relevés de végétation ont été réalisés dans trois
plantations et des enquêtes socioéconomiques effectuées auprès de 90 ménages. L’étude a
montré que ces plantations de mangrove sont essentiellement constituées de deux espèces de
mangrove que sont Avicennia germinans et Rhizophora mangle. L’état actuel des plantations
indique des densités variant de 6781,0 ± 3980,9 à 5100,0 ± 5100,6 individus à l’hectare. Le
taux de régénération naturelle, qui varie de 2 à 60 % en fonction des sites, augure une bonne
dynamique des plantations. Les tiges de grande taille avec des pics de 2,68 m ainsi que les plus
grosses tiges de 2,68 cm de diamètres sont rencontrées dans le site d’Ebakaye. Dans les autres
sites (Kouronkone et Koumambarak), la taille des plantes varie de 1,40 à 1,92 m
respectivement. Les faibles taux de couverture des plantations varient de 30,1 ± 22,7 à 41,3 ±
34,4 %. Au regard des perceptions des populations, l’augmentation de la superficie des
mangroves de Coubalan a débuté dans les années 1990. Les populations imputent les causes de
cette dynamique positive au reboisement dans 63% des citations, à la hausse de la pluviométrie
dans 27% de cas et à la régénération naturelle dans 10% des cas. Cette évolution progressive a
abouti au retour de certaines espèces animales de mangrove les poissons et les huitres, d’où la
nécessité de faire l’évaluation des plantations de mangrove en milieu rural. | en_US |