Contribution de la production anacardière aux moyens de subsistance des ménages Balantes de Mansoa (région d’Oio, Guinée-Bissau)
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Date
2021Author
Kambaye, Mamadou
Ndour, Ngor
Dasylva, Maurice
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L’agriculture Bissau-guinéenne est actuellement dominée par la production anacardière. Cette dernière,
bien que peu étudiée, participe à l'amélioration du cadre de vie et de l’économie locale. Dans le but de contribuer
à une meilleure connaissance des impacts du système de production anacardière sur les ménages, l’étude a porté
sur 77 ménages répartis dans trois villages Balantes. Sur la base d’enquêtes agro-socioéconomiques, l’étude
montre que l’héritage (73,2%) est le mode d’accès aux terres gérées que par des hommes. Le semis direct (77%)
et les plants produits en pépinière (33%) constituent les modes de plantation des anacardiers. Les sous-produits
de l’anacardier jouent un rôle alimentaire et commercial pour les ménages. Les noix brutes sont destinées à la
vente (100%) et celles grillées sont utilisées dans l’alimentation familiale (100%). Le jus de cajou est
exclusivement réservé à la consommation familiale alors que le vin est réservé pour une grande part à la vente
(52,65%). Le bois mort est utilisé comme combustible (52,3%) et/ou pour la carbonisation destinée à la vente
(47,7%). D’au final, les revenus tirés du cajou destinés principalement à l’achat du riz (15,75%), du matériel
agricole (14,7%) et au paiement de main d’œuvre rizicole (14,6%) sont en moyenne estimés à 286 770
FCFA/ménage/an. Les revenus engendrés par la culture de l’anacarde permettent aux producteurs de subvenir à
leurs besoins, d’améliorer leurs conditions et cadre de vie.
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