dc.description.abstract | Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la question de la protection de la vie humaine
sur terre s’est posée. En effet, les progrès techniques connus depuis la révolution industrielle
n’ont pas fini de faire florès, mais également de participer au renforcement de l’insécurité des
hommes. Ainsi, « la techné en tant qu’effort humain dépasse les fins pragmatiquement
limitées des temps antérieurs » et « aujourd’hui, sous la forme de la technique moderne, la
techné s’est transformée en poussée en avant infinie de l’espèce et en son entreprise la plus
importante »
1
. C’est ce qui pousse et alimente la réflexion du point de vue éthique de la survie
de l’homme sachant que selon Hans Jonas, la frontière entre État (polis) et nature a été abolie
et même que « la différence du naturel et de l’artificiel a disparu, le naturel a été englouti par
la sphère de l’artificiel2
» ; donc que la nature est humanisée intégralement.
C’est partant de ces constats que la question de la responsabilité de l’homme est devenue une
question fondamentale. Elle est devenue une exigence sociale face à la prolifération des
catastrophes dues à une non-maitrise de l’agir humain, mais aussi à l’impuissance des
systèmes juridiques à en assurer le contrôle ou la régulation. Dans son acception générale, le
jus est destiné à la régulation des rapports sociaux, à faciliter la vie en société ou la vie tout
simplement. | en_US |