dc.description.abstract | L’infection par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) reste au 21ème
siècle un problème mondial de santé publique du fait de son ampleur et de ses
conséquences. Trois décennies après la découverte des premiers cas de sida aux
Etats-Unis d’Amérique (USA) en 1981, l’infection à VIH a causé 78 millions de
cas dont 35 millions de décès [92] et de profonds bouleversements socio démographiques et économiques dans les pays les plus touchés. En 2015, l’OMS
estimait le nombre de personnes vivants avec le VIH dans le monde à environ
36,7 millions, dont 2,1 millions de nouvelles infections. Par ailleurs 1,1 millions
de personnes sont décédées d’une cause liée au VIH durant cette période [113].
Des progrès considérables ont été notés dans la riposte face à cette pandémie
mondiale surtout sur le plan de l’accès aux antirétroviraux et de la réduction de
la morbi-mortalité. Ces résultats encourageants sont à la base de la nouvelle
déclaration politique de l’ONU dénommée « Intensifier nos efforts pour éliminer
le VIH » [90]. Dans le cadre de cette politique, l’ONUSIDA a lancé en 2014 la
stratégie pour l’atteinte des « 90-90-90 » en 2020 dans l’optique de mettre fin à
l’épidémie du sida d’ici 2030.
Les objectifs de cette stratégie consistent à dépister 90% des personnes
infectées et tous les enfants nés de mères séropositives (DBS) ; mettre sous
traitement de 90% des personnes infectées ; obtenir une charge virale
indétectable chez 90% des patients sous traitement. Ceci permettra de rompre la
chaine de l’épidémie et d’envisager son élimination. | en_US |