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    Profil des infections chez les patients diabétiques admis dans le service de médecine interne de l'Hôpital de la Paix de Ziguinchor : à propos de 208 cas colligée entre le 1er janvier 2018 au 31 décembre 2023.

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    diack_these_2025 (2).pdf (2.825Mb)
    Date
    2025
    Author
    Diack, Oumou Khayri
    Metadata
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    Abstract
    PROFIL DES INFECTIONS CHEZ LES PATIENTS DIABÉTIQUES ADMIS DANS LE SERVICE DE MÉDECINE INTERNE DE L’HÔPITAL DE LA PAIX DE ZIGUINCHOR INTRODUCTION L’objectif général de ce travail était de déterminer le nombre de cas d`infections chez les patients diabétiques hospitalisés au service de médecine interne de l’hôpital de la Paix de Ziguinchor. Nos objectifs étaient : décrire les caractéristiques épidémiologiques et cliniques des patients diabétiques ; déterminer le profil des différents types infections chez les diabétiques ; identifier les facteurs associés à la mortalité chez les sujets diabétiques. MÉTHODOLOGIE Il s’agissait d’une étude transversale, descriptive et analytique avec un recueil rétrospectif des données à partir des dossiers de malades du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2023, et étaient inclus tous les patients diabétiques quel que soit le type, hospitalisés, présentant une infection confirmée ou retenue de manière présomptive. Les données ont été saisies et analyser par logiciel Épi-Data™ version 3.1 et stata version 16 respectivement. RÉSULTATS Deux cent huit patients diabétiques ont été inclus sur un total de 240 patients, soit une prévalence hospitalière de 86,66 %, avec un âge compris entre [61 à 70 ans] et un âge moyen de 57,12 ± 14,45 ans, et des extrêmes de 11 et 83 ans. Le sexe féminin avait été le plus représenté dans 53,8% des cas avec un sex-ratio (H/F) de 0,86 ; la plupart des patients étaient mariés (62,71 %), suivis des veufs (19,77 %), et le régime monogame était le plus représenté avec 57,78 %. La majoritaire des patients provenaient des zones suburbaines avec 41,48 % et étaient de nationalité sénégalaise avec 87,42 %, suivie de la nationalité bissau-guinéenne (8,18 %). Les ménagères étaient les plus représentées avec 42 patients, soit 36,2 %, suivies des commerçants (11,21 %). L’HTA était la comorbidité la plus retrouvée chez nos patients ; près des 3/4 des patients étaient atteints de diabète ancien, évoluant depuis plus de 5 ans, tandis que 1/4 présentait un diabète inaugural. La durée moyenne d’évolution du diabète était de 7,24 ans, avec des extrêmes de moins de 1 an et 26 ans. La majorité (47,5 %) des patients présentaient un déséquilibre pur à l’admission, et sur 208 diabétiques hospitalisés, 163 présentaient au moins une infection. Les infections respiratoires ainsi que les cutanées et des parties molles étaient les plus fréquentes, soit respectivement 52,76 % et 18,40 %. Les infections respiratoires étaient dominées par les bronchopneumopathies non spécifiques à germes banals (60,47 % des cas) et les pneumopathies à SRAS COV-2 (31,40 %). Les lésions étaient constituées de pied diabétique 65 % des cas et de phlegmon des mains dans 29 % des cas ; 201 patients avaient fait une NFS avec un taux d’hémoglobine moyenne de 11,12 g/dl et des extrêmes de 4 et 16,7 g/dl, des globules blancs avec une moyenne de 11,20 et des extrêmes de 2 400 et 45 000 gb, et un taux de plaquette moyenne de 300,57 avec des extrêmes 5000/mm3 et 935 000/mm3. La créatininémie variait de 0,70 à 204 mg/l avec une moyenne de 18,54, et 79 patients avaient réalisé un bilan lipidique ; concernant l’ionogramme sanguin, 146 l’avaient fait ; la natriémie moyenne était de 13,65 avec des extrêmes de 10,50 et 19,74 ; la kaliémie était de 4,13 en moyenne avec des extrêmes de 1,84 et 7,98 ; 196 patients avaient une glycémie de 2,89 g/l de moyenne avec des extrêmes de 0,80 et 7,10 g/l. Une sérologie hépatite (AgHBS) a été réalisée chez 4 patients et positif chez 1 patient ; 124 patients avaient fait l’ECG qui est revenu anormal chez 26. L’hémoglobine glyquée (HbA1C) : l’HbA1C moyenne était de 9,73 % sur un total de 63 patients avec des extrêmes de 1,5 % et 15 %. Parmi les 208 patients, 60,10 % étaient sous mixtard et les 47,60 % étaient sous antidiabétiques oraux. Seuls 128 patients étaient sous antibiotique, avec 56 patients (43,75 %) sous amoxicilline–acide clavulanique et 40,63 % sous ceftriaxone ; 34 patients étaient sous traitement chirurgical. La durée moyenne d’hospitalisation était de 11 ± 6 jours avec des extrêmes de 1 à 53 jours. Plus de la moitié des cas (56,52 %) avaient une durée d’hospitalisation comprise entre 7 à 15 jours avec 104 patients ; l’évolution était favorable dans la plupart des cas (88,9 %). L’âge moyen était plus élevé chez les patients de sexe masculin par rapport à ceux de sexe féminin, mais cette différence n’était pas significative (p = 0,335) ; de même, il n’y avait pas de différence significative sur la durée moyenne d’hospitalisation en fonction du genre (p = 0,647). Le taux de décès était plus élevé chez les patients de plus 60 ans par rapport à ceux de moins de 60 ans, mais cette différence n’était pas significative (p = 0,507). Le taux de décès était plus élevé chez les patients de sexe masculin que chez ceux de sexe féminin, mais la différence n’était pas significative (p = 0,865). CONCLUSION La prévalence des infections chez les personnes diabétiques est en constante progression en raison de divers facteurs, notamment la compromission du système immunitaire, les complications métaboliques et les infections. Le principal traitement du diabète était une insulinothérapie ou des antidiabétiques oraux, 61,54 % de nos patients étaient sous antibiotique avec un taux de décès de 11,06 %.
    URI
    http://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2574
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