La dualité étude/travail chez les étudiants étrangers à Dakar
Abstract
Notre travail est une analyse globale des conditions d’études des étudiants étrangers au
Sénégal, plus spécifiquement à Dakar. Ainsi, nous avons abordé l’évolution de cette migration
d’étude, son mode de fonctionnement, les changements de situation, entre autres. Cela dit, la
nature du sujet et les facteurs qui entrent en jeu nous ont poussé à aller au-delà de la
sociologie (c’est-à-dire en tenant compte des faits historiques, économiques, etc). Car
l’analyse des « faits d’éducation » exige de prendre en considération plusieurs éléments.
D’ailleurs, c’est ce qui amène Gaston Mialaret à définir l’étude des faits d’éducation
communément appelée « sciences de l’éducation » comme étant une discipline qui fait
recours à plusieurs branches (Sociologie de l’éducation, Histoire, Économie de l’Éducation,
Démographie, etc.).
Dans cette perspective, nous avons, dans un premier temps, expliqué les raisons qui
ont justifié le choix du Sénégal pour les étudiants étrangers. D’abord, il y a ce qu’on appelle
les raisons politiques et sociales : la stabilité du pays, son histoire en matière d’enseignement,
son système éducatif, etc. Ensuite, on peut citer les facteurs sociaux (l’existence d’une
communauté au Sénégal, l’image du pays de façon générale, etc.). Enfin, il y a les raisons
économiques. À Dakar, l’étudiant peut financer facilement ses études en travaillant tandis
qu’à l’intérieur du pays, les conditions d’existence ne le permettent pas souvent.
En somme, à travers l’analyse des trajectoires de quelques étudiants, nous avons pu
voir l’impact du travail sur les études et tenter de donner ainsi des éléments afin de mieux
appréhender le phénomène.