| dc.description.abstract | Les banques sont des acteurs majeurs dans l’équilibre du système financier, évoluant dans un
secteur très risqué, ce qui peut souvent entraîner un risque de défaillance financière.
Récemment, de nombreux chercheurs ont étudié les facteurs expliquant ce risque de défaillance
là, utilisant soit des variables managériales, soit des variables macroéconomiques ,laissant pour
le moment les mécanismes internes de gouvernance qui pourtant jouent un rôle important dans
l’atteinte des objectifs stratégiques des organisations .Ainsi ce mémoire vise à analyser l'impact
des mécanismes internes de gouvernance sur le risque de défaillance financière dans un panel
de banques au Sénégal et en Côte d’Ivoire. L’approche méthodologique adoptée est le
positivisme, avec un raisonnement hypothético-déductif et une démarche quantitative. Les
données, issues de la base de données de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest,
concernent 35 banques dont 19 au Sénégal et 16 en Côte d’Ivoire. Les résultats du modèle
GMM révèlent que les variables « cumuls de fonctions » et «« présence d’actionnaires
dirigeants » augmentent le risque de défaillance financière des banques de notre échantillon. À
l’inverse, les variables «taille du conseil d’administration» et « féminisation du conseil
d’administration » réduisent ce risque. Ces conclusions peuvent guider les managers de banques
dans l'adoption de mécanismes de gouvernance internes efficaces pour se protéger contre le
risque de défaillance financière. | en_US |
