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dc.contributor.authorBa, Mamadou
dc.date.accessioned2025-02-21T15:25:49Z
dc.date.available2025-02-21T15:25:49Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2294
dc.description.abstractLa salinisation est l’un des problèmes majeurs causant la perte des terres arables dans le monde. En Basse Casamance, plus d’un tiers des surfaces rizicoles ne sont plus exploitées. Face à la pression démographique, il urge de trouver des solutions pour restaurer la fertilité de ces terres. C’est dans ce contexte que cette étude a été réalisée afin de recueillir la perception des riziculteurs sur la salinisation des terres, de tester l’effet des fertilisants (amendements organiques et chimiques de même que l’inoculation mycorhirienne) sur les propriétés chimiques du sol et sur le rendement du riz en zone salée. Pour ce faire, une enquête a été menée dans 09 villages de la région de Ziguinchor et un dispositif en blocs de Fisher avec un facteur (amendement organo-minéral) a été mis en place en condition semi-contrôlée dans la station de CRA de Djibélor. Six modalités ou traitements, répétés 4 fois, ont été adoptés : témoin (T0), engrais minéral (FM), inoculation de champignons mycorhiziens (INO), broyat de feuilles de manguier (BFM) et les composts de formule C1et C2. L’enquête de 348 ménages, échantillonnés à travers la méthode probabiliste, a révélé qu’il y a une régression des rendements de riz au cours de la dernière décennie (90,60%). Cette baisse serait principalement due aux effets combinés de la salinisation des terres agricoles (78,3%), et de la baisse de pluies (33,1%). Les conséquences directes de la baisse de rendements sont l’augmentation de l’approvisionnement en riz pour 79,10% des enquêtés, une disparition des pratiques agricoles et des variétés (8,40%) des enquêtés et l’exode rurale (7,50%). Les résultats de l’essai ont montré que de 0 à 40 cm de profondeur, en comparaison avec le témoin (4,03±0,23 pour 0-20 cm ; 3,73±0,12 pour 20-40 cm), le pH est moins acide avec les apports de compost C1 (5,38±0,47 pour 0-20 cm et 4,66±0,4 pour 20-40 cm) et C2 (5,86±0,9 pour 0-20 ; 4,31±0,43 pour 20-40 cm). La conductivité électrique est plus basse avec les traitements C1 (0,90±0,22 dS/cm), I (0,93±0,21 dS/cm) et C2 (1,0±0,11 dS/cm) par rapport à la situation avant apport (1,24±0,25 dS/cm) au niveau de la couche 0-20 cm. Par ailleurs, C1 a donné des poids sec aérien (11161,31±5029,76 kg/ha) et rendements en graines (4426,79±2648,68 kg/ha) plus importants par rapport au témoin qui donne des PS.Aériens et Rdt.Graines respectifs de 580,36±1133,78 kg/ha et 3945,83±262,93 k/ha. Les composts C1 et C2 se sont révélés être les meilleurs amendements pour d’une part réguler la salinité et l’acidité du milieu et d’autres part améliorer les rendements du riz.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectSalinitéen_US
dc.subjectComposten_US
dc.subjectMycorhizeen_US
dc.subjectSolen_US
dc.subjectRizen_US
dc.subjectRendementen_US
dc.titleEffets des amendements organo-mineraux et des champignons mycorhiziens sur le rendement d’Oriza sativa L. (riz) en milieu semi-contrôlé salé (Ziguinchor-Sénégal)en_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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