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dc.contributor.authorDiouf, Demba
dc.date.accessioned2024-07-09T09:18:01Z
dc.date.available2024-07-09T09:18:01Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2138
dc.description.abstractIntroduction : La DA est une maladie inflammatoire chronique d’origine multifactorielle plus répandue dans les pays industrialisés. Malgré sa progression, très peu de données sont disponibles sur l’épidémiologie de la DA dans les pays d’Afrique sub-saharienne. Nos objectifs étaient de décrire le phénotype épidémiologique de la DA à Ziguinchor, de décrire les phénotypes cliniques, les perspectives thérapeutiques et les modalités évolutives de la DA. Méthodologie : Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique au niveau des deux structures sanitaires : HPZ et au CHRZ sur une période de 05 ans. Nous avons inclus tous les patients ayant consultés pour une dermatite atopique. Résultats : Nous avons recensé 243 cas de dermatite atopique soit une fréquence hospitalière de 1,92%. L’âge moyen de nos patients était de 18,26 ans. La DA était fréquemment associée à une manifestation atopique tel que l’asthme, rhinite allergique et la conjonctivite allergique. Le prurit était rapporté chez tous nos patients. Les lésions élémentaires les plus retrouvées étaient : l’aspect érythémateux squameux, la xérose cutanée, papules excoriés, vésicule ou suintement, la kératose pilaire, la lichénification et l’hyperpigmentation. Concernant la topographie des lésions, la face d’extension des membres était la plus fréquente (65,72%), suivie de l’atteinte des plis de flexion (40%), l’atteinte du tronc (39,1%), l’atteinte du visage (28,8%), des paumes et plantes (2,1%). On retrouvait 73,66% des patients qui utilisaient du parfum, 62,55% de lait de corps parfumé, 48,15% de déodorant, 51,8% avait un animal de compagnie, 46,9% avait des moquettes/tapis chez eux, 2,9% était alcoolique et 1,6% tabagique. La DA s’associait à d’autres dermatoses tel que l’intertrigo des plis (2,06), la teigne du cuir chevelu (1,64%), l’herpès circiné (1,64%), la dermite séborrhéique (1,23%) et l’acné (1,23%).Les complications les plus retrouvées : bactériennes (6,58%), parasitaires à type de gale (1,24%). Tous nos patients ont bénéficié d’une éducation thérapeutique, le traitement émollient a été prescrit chez 100% de nos patients, les dermocorticoïdes chez 99,2% et les antihistaminiques chez 96,30% des patients. Une évolution favorable a été notée chez 80,6% au premier mois, 67,27% au deuxième mois et 82,93% au troisième mois de nos patients. Par ailleurs, 5,1% de nos patients présentaient une évolution stationnaire, 14,4% de nos cas présentaient une évolution défavorable et 42,80% étaient perdus de vue. Il n’y a pas eu de décès. Conclusion : La DA demeure une pathologie fréquente à Ziguinchor intéressant majoritairement les enfants. Les complications bactériennes et virales engagent le pronostic d’où la nécessité d’une prise en charge précoce, et une éducation thérapeutique des patients afin d’espacer les poussées.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectDermatite atopiqueen_US
dc.subjectEpidémiologieen_US
dc.subjectZiguinchoren_US
dc.titleDermatite atopique à Ziguinchor : une étude pilote portant sur 243 casen_US
dc.typeThèseen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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