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dc.contributor.authorCabo, David
dc.date.accessioned2024-01-02T12:53:38Z
dc.date.available2024-01-02T12:53:38Z
dc.date.issued2022
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/1947
dc.description.abstractL’institution de la fédération de l’Afrique Occidentale Française inaugura une nouvelle ère dans la politique de la métropole en matière de gestion des colonies. Dans cette optique, l’exploitation des ressources naturelles demeurait une préoccupation majeure des autorités coloniales. Dans la colonie du Sénégal, en s’intéressant aux ressources ligneuses donna la priorité aux forêts de la partie du Nord et du Centre. Pendant ce temps, la subdivision de la Basse Casamance est à l’abri de toute exploitation forestière. Mais, la perturbation écologique progressive observée dans ces différents cercles du Nord et du Centre, poussa et motiva les administrateurs coloniaux à s’intéresser davantage au potentiel forestier de la Basse Casamance après enquêtes réalisées par certains administrateurs. Ainsi, nous cherchons à aborder la problématique de la pratique forestière coloniale en Basse Casamance à travers la gestion et les aménagements pour la sauvegarde des ressources ligneuses. L’objectif est d’analyser l’impact de la politique forestière dans préservation du système écologique de la Basse Casamance. Notre approche méthodologique a consisté d’abord à la collecte d’une revue documentaire et des données d’archives. Ensuite, nous avons procédé à un travail de terrain a été mené à travers des enquêtes menées dans des villages auprès de certains notables. Enfin, à un traitement des données obtenues. A travers, le processus de gestion des ressources ligneuses déclenché vers la fin du 20éme siècle, nous sommes arrivés à constater que la procédure d’exploitation tout au début timide en Basse Casamance s’accélère à partir de 1932 avec la classification du domaine forestier. Elle concerne à ces débuts le cercle de Bignona et celui de Ziguinchor. Interrompue en 1939 par la première guerre mondiale, elle reprend en 1942 et s’accélère dans le cercle de Bignona, Ziguinchor et celui d’Oussouye jusqu’en 1951, malgré l’opposition parfois de la population autochtone dans certains villages. Par ailleurs, il est à remarquer que cette foresterie coloniale en Basse Casamance à travers les aménagements et la gestion effectués a fourni des résultats ayant concourus non seulement à un début d’industrialisation de l’exploitation du bois, mais aussi à contribuer au ravitaillement des milieux urbains en bois d’œuvre et du charbon de bois.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectForesterie colonialeen_US
dc.subjectForêten_US
dc.subjectDéforestationen_US
dc.subjectDégradation des solsen_US
dc.subjectBasse Casamanceen_US
dc.titleLa foresterie coloniale en Basse Casamance (1895-1960)en_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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