| dc.description.abstract | Située en haute Casamance, la commune de Kolda est constituée de 3 km de côté dont le
centre est le pont Abou Diallo. Sa superficie est de 9 km². Actuellement ce périmètre
communal est largement dépassé à cause de l’urbanisation galopante. Cela pose de véritables
contraintes spatiales et juridiques à l’extension de la ville car l’étalement urbain de la ville de
Kolda s’est fait au dépend des communes de Saré Bidji, de Dioulacolon et de Bignarabé.
L’objectif général de cette étude, est d’analyser l’évolution socio-spatiale de la commune de
Kolda de 1960 à 2020. L’approche méthodologique adoptée est basée sur le traitement
d’imageries satellitaires et aériennes multidates (1965, 1978, 1990, 2005 et 2020) et sur les
travaux de terrain (entretiens semi-structurés). Les résultats révèlent ainsi, une extension
spatiale de la ville depuis 1965. En 1965, la surface bâtie était à 492,70ha. En 2020, sous
l’effet de l’urbanisme et également de l’étalement spatial, elle passe à 1149,85ha, ce qui
donne un taux de croissance brute de 657,15ha et une moyenne annuelle de 12ha /an. Les
entretiens ont révélé que les facteurs à l’origine de cette extension spatiale sont d’ordre socio économique, politique, environnemental et parfois sécuritaire. Les conséquences portent sur
la perte de surfaces végétales et agricoles, le déficit d’assainissement, l’insalubrité, la
fréquence des inondations, les litiges fonciers entre autres. Alors face à ces problèmes,
l’étalement urbain reste un phénomène difficile à maîtriser dans les villes en général et à
Kolda en particulier. Dès lors, les acteurs misent sur certaines stratégies d’adaptations afin
d’avoir une gestion durable de l’espace urbain. | en_US |
