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dc.contributor.authorBadji, Abdou
dc.date.accessioned2023-02-17T17:37:25Z
dc.date.available2023-02-17T17:37:25Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.issn1991-0622
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/1698
dc.description.abstractNotre démarche se veut historique, c’est-à-dire que nous préconisons une description historique du processus de l’adoption de la pratique de l’excision dans la commune de Mangagoulack, en particulier, et chez les Diola de la Basse Casamance, en général. Pour mieux tirer profit de notre méthode et compléter notre investigation documentaire, nous avons eu recours à la technique d’entretiens semi-directifs qui est la mieux indiquée pour le recueil des données qualitatives. Le nord de la Casamance a été conquis avant l’ère coloniale par les Mandingue islamisés. Durant cette période, les conquérants mandingues se sont investis d’une mission de convertir les Diola, adeptes de la religion « traditionnelle », à la religion musulmane. En plus de la conversion à l’islam, cette conquête a eu comme résultats l’adoption de la pratique de l’excision et de certains usages mandingues. La soumission de la femme à cette pratique a été le signe le plus évident de cette islamisation. Cependant, grâce à la résistance, certains Diola ignorent cette coutume sous toutes ses formes. Voilà pourquoi, dans certains villages de la commune de Mangagoulack, notamment Djilapao, Élana, Mangagoulack, Bouteum Tendouck et Boutégol, il est formellement interdit aux femmes, y compris musulmanes et chrétiennes de s’adonner à cette pratique. Ces Diola ne pratiquent pas l’excision parce qu’ils la considèrent comme une coutume appartenant au groupe (ethnique) mandingue. Il est à noter que dans la commune de Mangagoulack, c’est la forme classique, c’est-à-dire le degré 1 du type I qui est encore pratiquée dans la clandestinité chez les femmes. Il consiste en l’ablation partielle ou totale du clitoris.en_US
dc.language.isofren_US
dc.relation.ispartofseriesAnnales de l’Université de N’Djamena, Série A : Lettres, Sciences Humaines et Sociales;No.13, juin 2021
dc.subjectDiolaen_US
dc.subjectExcisionen_US
dc.subjectIslamen_US
dc.subjectMandingueen_US
dc.subjectMangagoulacken_US
dc.subjectReligionen_US
dc.titleL’excision dans la commune de Mangagoulack (Basse Casamance/Sénégal) : une pratique initiatique diola héritée des Mandingueen_US
dc.typeArticleen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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