dc.description.abstract | Ce travail d’étude et de recherche (TER) porte sur l’analyse de la croissance spatiale de la
ville de Sédhiou et ses impacts socioéconomiques et environnementaux de 1960 à 2018.
Contrainte par le fleuve Casamance et ses affluents, l’extension de la ville de Sédhiou est
orientée vers sa partie Ouest et dans une moindre mesure vers le Nord. Devant la croissance
démographique et l’augmentation des besoins de sa population, la ville de Sédhiou est
contrainte de s’appuyer sur les communes environnantes, notamment sur la commune de
Diendé et Bambaly.
Dans l’optique d’atteindre cet objectif, la méthodologie adoptée est basée à la fois, sur une
large revue documentaire sur la question, des enquêtes de terrain utilisant des outils tels que le
questionnaire soumis aux ménages et le guide d’entretien administré aux personnes
ressources, des observations in situ et par l’usage de l’outil cartographique.
Notre étude a ainsi montré que la croissance spatiale de la ville de Sédhiou qui passe en 1960
de 110 hectares en 2018 à 740 hectares soit 7,4 km, a repoussé de façon visible les limites du
périmètre communal de la ville. Sa population est passée de 24 214 hbts en 2013 à 28 579
hbts en 2018. Alors face à ce phénomène, l’étalement urbain reste un phénomène difficile à
maîtriser dans les villes en général et à Sédhiou en particulier. Cette extension de la ville s’est
faite à partir d’un processus et des manifestations observées à l’échelle de la ville. A cela
s’ajoute les conséquences socioéconomiques à travers la mobilité dans toutes ses formes et
environnementales qui se manifeste par le recul des zones de cultures dû à l’avancée du bâti.
En ce qui concerne le foncier, la croissance urbaine de la ville a créé un véritable marché
foncier dans les communes et villages environnants. Cette situation a entrainé des pertes
conséquentes de terres arables des populations locales. | en_US |