La société coopérative et le monde du travail.
Abstract
Les économies des États parties de l’OHADA reposent en grande partie
sur le secteur informel. Il contribue au Sénégal à hauteur de 39,8 % de la produc tion nationale hors la production agricole. Les chiffres en terme d’emploi sont
quasiment inexistants, mais une bonne partie de la population active travaille
dans le secteur informel soit en tant qu’indépendant soit en qualité de salarié.
Ce secteur est caractérisé par une grande pauvreté et une grande précarité. Les
acteurs qui partagent les mêmes problématiques auraient tout avantage à se
regrouper.
L’utilisation de la forme juridique du GIE pour tenter des regroupements faci lite l’accès aux financements. Cependant, les opérateurs rencontrent bien des
difficultés pour avoir un niveau de vie décent ainsi que l’accès aux services de
santé de base. Pourtant, les mécanismes promus par la coopérative peuvent
permettre de développer l’activité économique de ces acteurs tout en favorisant
l’accès aux services de santé.
Le secteur informel est un acteur à part entière de l’économie des États parties,
qu’il faut accompagner afin de lui permettre d’opérer sa mutation. L’étendue
des possibilités de la coopérative, notamment plurisectorielle, peut permettre
l’accompagnement de ce changement.