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dc.contributor.encadrantNgom, Daouda
dc.contributor.authorSagna, Boubacar
dc.contributor.presidentNdiaye, Saliou
dc.date.accessioned2021-05-04T12:49:34Z
dc.date.available2021-05-04T12:49:34Z
dc.date.issued2020
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/108
dc.description.abstractL’économie bissau-guinéenne reste très peu diversifiée et repose essentiellement sur le secteur primaire qui est largement dominé par la culture d’Anacardium occidentale L. surtout dans la région de Cacheu qui est de loin la première zone de production du pays, avec plus de 30 % du total national. Cette forte production de noix de cajou est le résultat d’une forte transformation des écosystèmes naturels de la région notamment les importants parcs à Elaeis guineensis. Ces derniers occupent une place importante dans les moyens de subsistance de la population locale à travers leurs nombreux produits et services. Malgré leur importance culturelle/cultuelle, écologique, socioéconomique, etc. les parcs à Elaeis guineensis ne sont pas épargnés par la conversion d’espaces naturels en plantation d’Anacardium occidentale. C’est à cet effet que cette étude se fixe comme objectif global de contribuer à une meilleure connaissance de l’importance socioéconomique, des caractéristiques écologiques et de la dynamique des parcs à Elaeis guineensis de la région de Cacheu. Pour ce faire, des relevés de végétation ont été réalisés dans 90 placettes carrées de 2500 m2 répartis dans six sites. Ensuite, des enquêtes ethnobotaniques et socioéconomiques ont été réalisées dans 14 villages. Pour ce faire, un questionnaire individuel a été administré à un échantillon de 344 personnes, soit 15 % de la population active de chacun des villages. A ces méthodes, s’ajoutent les transects de terroir et la cartographie des parcs à Elaeis guineensis et des autres unités paysagères, réalisés dans les six sites retenus pour les relevés de végétation. La combinaison de ces méthodes a permis de constater une richesse spécifique de 75 espèces réparties en 63 genres relevant de 25 familles botaniques. Toutes ces espèces sont exploitées par la population locale pour divers usages. Les parcs regorgent d’une forte densité de Elaeis guineensis évaluée à 775 individus/ha et dont les 90 % sont constitués de jeunes plants qui n’atteignent souvent pas l’âge adulte. En plus des difficultés liées au faible recrutement de la régénération, les parcs subissent une forte pression anthropique liée aux mauvaises pratiques agricoles justifiant les valeurs élevées du taux de mortalité et le l’indice d'anthropisation qui sont respectivement de 15,97 % et 23,35 %. Entre les années 2003 et 2018, il été remarqué un progression moyenne de 224 ha de plantation d’anacardier par terroir villageois provoquant déjà la disparition de 153,26 ha de parcs à Elaeis guineensis en moyenne. Ces facteurs combinés laissent comprendre que les parcs à Elaeis guineensis de la région de Cacheu sont menacés de disparition. D’où la nécessité d’exploiter durablement ces parcs afin de pérenniser tous leurs avantagesen_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectParc agroforestieren_US
dc.subjectElaeis guineensisen_US
dc.subjectSocioéconomiqueen_US
dc.subjectDynamiqueen_US
dc.subjectGuinée Bissauen_US
dc.titleImportance socio-économique, structure et dynamique des parcs agroforestiers à elaeis guineensis jacq dans la région de Cacheu (Guinée Bissau)en_US
dc.typeThèseen_US
dc.territoireRégion de Cacheuen_US


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