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dc.contributor.authorDiao, Aïssatou
dc.date.accessioned2024-05-17T15:35:31Z
dc.date.available2024-05-17T15:35:31Z
dc.date.issued2020
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2107
dc.description.abstractLes sols du Bassin arachidier connaissent une baisse de fertilité avec comme corollaire celle de la production agricole. Pour y remédier, Guiera senegalensis et Piliostigma reticulatum en raison de leur pouvoir régénératif élevé, ont été choisies comme une source de matière organique pour fournir du Bois Raméaux Fragmentés (BRF) utilisés pour le relèvement de la fertilité des champs. C’est dans ce contexte que cette étude s’est fixée comme objectif de contribuer à une meilleure gestion et valorisation des ressources ligneuses utilisées comme Bois Raméaux Fragmentés dans le terroir de Keur Madieng. Pour ce faire, un inventaire de la flore ligneuse a été effectué, sur des placettes circulaires de 2500 m², en 2016 et 2019 à travers un échantillonnage stratifié sur la base des types de champs (champs de case, champs de village et champs de brousse). Dans chaque placette, après l’inventaire intégral, 5% des individus de G. senegalensis et de P. reticulatum ont été géoréférencés et pris comme échantillon pour l’évaluation de la biomasse produite, de la capacité de régénération et de la quantité de carbone stockée. Les résultats de l’étude indiquent qu’il existe une faible variation de la diversité entre 2016 (12 espèces, 11 genres et 08 familles) et 2019 (14 espèces, 13 genres et 06 familles) dans le terroir. G. senegalensis est l’espèce dominante dans le terroir avec 90% des individus. En revanche, P. reticulatum est faiblement représenté (05%). La densité moyenne du peuplement ligneux en 2016 (670±403,87 individus/ha) est significativement plus importante qu’en 2019 (312±193,97 individus/ha) avec p<0,05. Chez G. senegalensis, dans les types de champs comme à l’échelle du terroir, la première année de coupe (2016) a influencé positivement la capacité de régénération en 2017 (23,62±4,99 brins/souche) tandis que la deuxième coupe (2017) l’a influencé négativement en 2019 (17,57±6,29). Comparée à G. senegalensis, la biomasse produite par P. reticulatum est très faible avec 10,64±13,6 kg Ms/ha en 2016, 12,13±16,50 kg Ms/ha en 2017 et 16,25±16,79 kg Ms/ha en 2019. Dans le terroir, le potentiel de séquestration de carbone des deux espèces confondues est en moyenne de 31,31±13,47 kg C/ha en 2016, de 40,04±19,56 kg C/ha en 2017 et 28,17±14,6 kg C/ha 2019. La coupe n’a donc pas influé significativement sur le potentiel de séquestration du carbone (p>0,05) dans le terroir.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectDynamiqueen_US
dc.subjectVégétation ligneuseen_US
dc.subjectBois raméaux fragmentésen_US
dc.subjectSéquestration du carboneen_US
dc.subjectG. senegalensisen_US
dc.subjectP. reticulatumen_US
dc.subjectKeur Madiengen_US
dc.titleDynamique de la végétation ligneuse, régénération après coupes et séquestration de carbone de Guiera senegalensis J.F. Gmel. et de Piliostigma reticulatum (DC.) Hostch. dans le terroir villageois de Keur Madieng (Bassin arachidier, Sénégal).en_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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