dc.description.abstract | La Casamance recèle d’énormes potentialités économiques de par l’importance de ses
ressources forestières. Parmi les espèces forestières de la zone, Elaeis guineensis fait partie
des plus exploitées pour ses nombreux services et produits. Malgré son importance, le palmier
à huile connait de réelles menaces liées à une combinaison de facteurs naturels et
anthropiques. L’objectif de cette présente étude est de caractériser les parcs à Elaeis
guineensis en Basse Casamance et d’appréhender leur importance socioéconomique. En effet,
75 relevés de végétation ont été réalisés dans trois villages choisis dans les trois départements
de la Basse Casamance. Des enquêtes ont été réalisées suivant un taux de sondage de 5% de la
population de chacun des villages choisis. D’autres enquêtes ethnobotaniques ont été réalisées
sur l’ensemble des espèces ligneuses rencontrées dans les parcs. Les paramètres structuraux
de la végétation ligneuse ont montré que les palmeraies de Carounate et de Kaguite sont
viables du fait d’une importante régénération (31,41% à Carounate et 59,12% à Kaguite) et un
taux de mortalité relativement faible (3,27% à Carounate et 0,45% à Kaguite). Par contre, la
palmeraie de Kabiline est caractérisée par une faible régénération (5,15%)et un important taux
de mortalité (8,35). Les enquêtes ont révélé que les parcs à Elaeis guineensis procurent des
biens et services tels que l’huile de palme, l’huile de palmiste, le vin, les matériaux de
construction, les médicaments, le savon, les engrais, etc. qui contribuent fortement à
l’amélioration du bien-être de la population locale. | en_US |