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dc.contributor.authorDiagne, Issa
dc.date.accessioned2024-03-28T13:08:14Z
dc.date.available2024-03-28T13:08:14Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2079
dc.description.abstractLES TRAUMATISMES OCULAIRES DE L’ENFANT AU CENTRE HOSPITALIER RÉGIONAL DE ZIGUINCHOR : ASPECTS ÉPIDÉMIOLOGIES, CLINIQUES ET THÉRAPEUTIQUES INTRODUCTION Les traumatismes oculaires pédiatriques sont des affections fréquentes et graves responsables parfois de cécité chez l’enfant. Ils posent ainsi un problème de santé publique infantile dans nos contrées. L’objectif de notre étude était : d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs des traumatismes oculaires chez l’enfant afin d’en tirer quelques recommandations qui permettront une amélioration de la prise en charge des traumatismes oculaires. MÉTHODOLOGIE Une étude rétrospective a été menée sur 4 ans allant du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2021, colligeant les dossiers de tous les patients âgés de 15 ans au plus, reçus au service d’ophtalmologie du Centre hospitalier régional de Ziguinchor, pour traumatismes oculaires. Sont exclus de l’étude les patients ayant consulté pour séquelles de traumatismes (taie cornéenne, hémorragie ancienne du vitré, ptysis bulbi…), les cas des traumatismes des annexes, les traumatismes avec absence de lésion à l’examen ophtalmologique, les cas de traumatismes oculaires avec données insuffisantes. RÉSULTATS Les mois où il y avait le plus d’accidents étaient janvier, juillet et novembre correspondant soit au début ou la fin des vacances scolaires. La tranche d’âge la plus exposée était celle comprise entre 6 et 11 ans (37,7 %). Les accidents de jeux (58,9 %) étaient les circonstances de survenue les plus fréquentes suivies des accidents domestiques. Parmi les agents causals, les bâtons ou bouts de bois (26,5 %) occupaient la première place, suivis des objets métalliques (17,2 %). L’œil droit était le plus atteint. Les contusions oculaires avec ou sans hyphéma étaient les lésions les plus fréquentes. Le traitement était médical et/ou chirurgical. Les synéchies (46,7 %) constituaient la complication la plus fréquente et la taie cornéenne (52,9 %) la séquelle la plus rencontrée. Il y avait une nette prédominance masculine du fait de la turbulence des garçons et de leur prédilection pour les jeux dangereux. Le délai de consultation parfois long, au-delà de 48 heures, exposait l’enfant à des risques de complications, rendant difficile la prise en charge et aggravant le pronostic fonctionnel. Le traitement a différé selon le type de lésions : 68,2 % des patients ont bénéficié d’un traitement médical à base d’anti-inflammatoires par voie locale ou générale, d’antibiotiques par voie locale ou générale, d’atropine collyre. Le résultat fonctionnel a été satisfaisant, car 68,8 % des cas ont récupéré, à l’œil traumatisé, une acuité visuelle finale de 5/10e compatible avec une vision binoculaire. La cécité monoculaire a concerné seulement 11,2 % des cas. CONCLUSION Les traumatismes oculaires pédiatriques sont fréquents et graves. Ils laissent parfois des séquelles graves responsables de cécité d’où la nécessité de suivre certaines recommandations pour une bonne prévention et une meilleure prise en charge.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectTraumatismesen_US
dc.subjectOculairesen_US
dc.subjectEnfanten_US
dc.subjectContusionsen_US
dc.subjectCHRZen_US
dc.titleLes traumatismes occulaires de l'enfant : aspects épidémiologies, cliniques et thérapeutiques au centre hospitalier régional de Ziguinchoren_US
dc.typeThèseen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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